#27011
bzo
Participant

mon rapport au plaisir prostatique est en train de changer de façon radicale,
en train de se révolutionner en fait

avant, avec le masseur, je pouvais éprouver des envies en cours de journée
mais l’assouvissement de ces désirs était confiné à la niche de la séance,
après mon petit rituel, alèse imperméable sur le lit, lubrification des diverses parties concernées
et puis galipettes sur matelas à gogo

là désormais en mode aneroless exclusivement pour l’instant, quand je suis seul, chez moi,
c’est un compagnonnage à trois, un ménage à trois pour être plus précis,
moi, mes pensées et mon plaisir prostatique

tantôt, mes pensées s’écartent de bonne grâce, laissent toute la place au plaisir,
avant même en fait que je prenne conscience de mon désir, d’une soudaine envie,
mon cerveau reptilien a déjà intercepté l’information
et ma main s’est dirigé vers un sein, une hanche, tout le système s’est mis en branle,
le féminin est là instantanément, son sexe entre mes jambes
et déjà la première sensation de pénétration m’envoie des ondes de plaisir dans tout le corps,
cela peut durer quelques secondes comme plusieurs minute

les moments où je suis seul, essentiellement chez moi
mais aussi au boulot, aux toilettes ou bien dans la salle de gym où il n’y a jamais personne à midi
où je vais une demie heure de yoga, de relaxation,
le plaisir va être là, constamment à mes côtés, dans mes flancs, séance en continu, en fractionné

ce matin je me suis éveillé vers 7h et j’ai traîné au lit deux heures durant,
durant lesquelles, arf, je n’ai pas arrêté en fait,
ou plutôt si, je n’ai pas arrêté d’arrêter et de reprendre,
une vraie mitraillette, le plaisir prostatique en rafales plus ou moins éloignées

même une brève séquence composée juste d’une caresse et d’une contraction,
quelques secondes à peine, est délicieuse
car avec la capacité d’avoir le féminin instantanément aux commandes,
l’intensité est là dès le premier instant, maximale, pure à 100%, non coupée, non frelatée,
plus besoin de préliminaires, d’échauffement ou autre technique de relaxation

j’ai donc enchaîné durant deux heures au lit des séquences
qui ne durait au début que le temps d’une contraction et d’une caresse
puis de plus en plus long, une trentaine de secondes à une minute,
le tout en fractionné, je me rendormais parfois quelques minutes,
parfois je rêvassais puis je reprenais

à un moment, couché sur le flanc, j’ai accroché avec mon bras ma jambe à hauteur du genou
et je l’ai bien écarté, ma hanche s’est complètement ouverte
et son pussy, mon pussy pour l’instant, était complètement exposé, j’ai appuyé bien fort,
un piston est monté entre mes jambes, a remonté, remonté, remonté,
explosant tout sur son passage de plaisir

9h, l’heure tout de même de se lever, un dîner de famille m’attend,
j’ouvre les rideaux, je vais dans la salle de bain,
me lave la figure, m’attarde un peu devant le miroir,
je ferme les yeux, ma main descend caresser une fesse, l’autre commence à serrer un sein,
des mouvements de pénétration lents, avec une infinie douceur,
je me sens pénétré rêveusement, je m’envole sur un tapis magique,
je flotte dans un espace éthéré, cela dure une minute ou deux

bon dieu, quelle diversité dans les sensations,
je n’en reviens pas, c’est trop, je ne mérite pas tout ça

je vais interrompre quelques instants l’écriture de ce message,
j’ai trop envie,
je prends mes deux seins à pleines mains, je les caresse lentement, je les presse,
je bouge un peu les fesses, je sens mon pussy bien ouvert, prêt à délivrer du bonheur
là c’est le bon moment, frotte cette paroi, maintenant l’autre,
là enfonce-toi bien fort, lâche tout

quelle façon de commencer sa journée,
mon quotidien quand je serai seul, désormais,
va devenir une séance en fractionné où je ne laisse le plaisir jamais trop s’éloigner de moi,
je le veux là disponible à tout instant pour m’injecter de la jouissance,
du soleil charnel dans mes cellules

sortir le linge de la machine et l’accrocher sur les cordes, c’est ennuyeux
mais quand on peut alterner cela avec un intense plaisir prostatique,
alors là on ne s’ennuie plus,
on a même des ailes qui nous pousse