#27143
bzo
Participant

aujourd’hui au boulot, j’ai multiplié les micro-séances

aux toilettes et puis à midi dans la salle de gym,
je me sens de plus en plus à l’aise avec ce que je peux me permettre,
à la salle de gym, je peux y aller sans restrictions
puisque habituellement il n’y a pas un chat,
aux toilettes, je me suis fixé comme règle
que dès que je sens des gémissements monter, j’arrête ou je freine

je vais mettre en épingle ma dernière micro-séance vers 17h
après une journée à se creuser les méninges, à faire chauffer ses cellules grises,
me suis dit, offrons-nous ce petit moment de détente,
certains vont se fumer une cigarette, d’autres se contente de rêvasser ,
d’autres encore surfent sur internet,
moi je vais m’offrir quelques instants de plaisir prostatique aux toilettes

donc le cerveau déjà bien fatigué par une journée complète de travail intellectuel,
je m’assieds sur le siège, déboutonne ma chemise
et commence à serrer mes seins, les bougeant lentement , je ferme les yeux,
j’applique une lente contraction, je ne la relâche pas,
je m’immobilise pour bien sentir m’emplir du féminin,
ce féminin hélé, convoqué,
“complice des ténèbres, viens empare-toi de ce corps, de cet esprit, de ces sens”

je vais essayer de décrire ce qui arrive en ces moments,
cette alchimie mystérieuse qui s’opère sur l’injonction de mes mains,
du relâchement complet de toutes mes défenses, de tous mes verrous

c’est comme si tout d’un coup tous les canaux de sensations qui nous connectent à notre corps,
se démultipliaient
et nous faisaient parvenir de toutes parts un flot supplémentaire d’informations sensorielles

rapidement on se rend compte
que toutes ces nouvelles sensations ne sont pas seulement beaucoup plus nombreuses
mais qu’elles sont plus intenses et aussi complètement différentes
de la palette des sensations habituelles qu’en tant qu’homme je reçois habituellement de mon corps

c’est tout d’un coup comme si on était passé en plein écran,
imaginez sur votre écran d’ordinateur une toute petite fenêtre dont vous ne discernez quasiment aucun détail,
même pas l’image dans son ensemble
et soudainement vous passez en plein écran, chaque détail vous saute aux yeux,
les couleurs sont vives, riches, profondes et éclatantes,
avec mille variations subtiles qui vous échappaient jusqu’ici,
vous voyez aussi à présent beaucoup plus nettement le contenu de l’image,
vous en percevez les personnages, ce qu’ils font, le paysage dans lequel ils baignent

une minute ainsi à rester immobile, la contraction tenue autant que possible
et les seins comme dans des coques, pressés par mes mains
puis je commence quelques mouvements de pénétration et de fouillements du pussy,
je sens ce corps vibrant doucement à présent de partout,
léché ou fouetté aussi par moments par une vague
comme si je n’étais qu’une plage sans fin offerte à la vastitude de l’océan

après quand je m”arrête, j’aime aussi presque autant ce que je ressens
ce sont encore des moments qui appartiennent au féminin et au plaisir prostatique,
cette sensation de ressourcement, de rééquilibrage,
de baume adoucissant sur mes cellules grises, sur mes nerfs

je me reboutonne, je sors des toilettes un léger sourire aux lèvres