#27160
bzo
Participant

arf, cette réflexion cette nuit concernant les creux,
je ne sais pas si elle fait sens pour quelqu’un qui lit cela
sans être en train de vivre ce que je vis comme expérience

le fait est que la puissance extraordinaire de ce que je ressens durant mes micro-séances
se combine avec des moments creux, appelons-les ainsi,
cela forme un peu une sorte de houle au niveau du ressenti,
avec des différences d’intensité d’un moment à l’autre,
que j’ai encore du mal à gérer

c’est un peu comme un surfeur face aux vagues,
je dois apprendre à négocier tous ces hauts et ces bas d’intensité
sans me braquer, sans me bloquer et tracer ma route
sinon je me retrouve à l’arrêt entre deux vagues,
cela brise le rythme

escalader vers la crête suivante
puis redescendre la pente en profitant bien de l’accélération
pour remonter plus vite sur la vague suivante,
ne pas rompre la dynamique de l’action, de l’acte

avec masseur, tout cela est moins marqué,
la séance est moins une chevauchée débridée sans repère
mais la cavalcade est tellement intense pour l’instant
que j’ai du mal à la continuer plus de quelques minutes
bien que hier j’ai réussi une séance d’une petite quinzaine de minutes

bon dieu, si j’arrive à vivre une séance d’une heure avec une pareille intensité,
alors là, alors là,
je risque l’overdose

je plaisante bien sûr, je risque de crever tous les plafonds de la jouissance en tout cas