#27167
bzo
Participant

ce matin sous les draps dans l’obscurité,
à peine ma conscience a repris possession de mon corps,
que je pose ma main sur une hanche et lentement, voluptueusement,
je la remonte vers mon sein droit
tout en m’étirant langoureusement, prêt au plaisir

mon bassin rythmiquement déjà répond à l’appel,
je me sens déjà tout empli du féminin, mes sensations sont passées en mode turbo,
un premier gémissement de plaisir naît dans mon ventre
tandis que comme une première pénétration, me remonte irrésistiblement entre les jambes,
comme un lent piston qui presse, presse, presse, empli, empli , empli

douce musique aux oreilles,
cette plainte échappée de ma gorge comme un petit aéronef de volupté ,
est chargée de ma première sensation de plaisir de la journée,
elle remonte de mes entrailles, je la sens voyager depuis mon bassin,
monter, monter et enfin elle décolle par ma bouche,
toute chargée de ce plaisir cristallin qui explose entre mes reins,
fluidifie mon sang de doux picotements

je me laisse totalement aller, répondre au plaisir en se laissant encore plus aller,
“viens, envahis ce corps, je suis tout à toi, lames de la jouissance,
faites votre office, ces muscles, ces nerfs, ce sang, ces os, sont tout à vous
ne sont là que pour vous accueillir, vous sentir vibrer quelques instants,
submergez-moi, écartelez-moi, purifiez-moi dans les eaux divines du plaisir”

une seconde colombe sonore s’envole de ma gorge,
toute chargée de ce coup de rein qui a fait mouche,
s’est enfoncée au plus profond de ma chair, est venu titiller une zone
où toutes les cellules se sont mises à convulsionner frénétiquement façon rave party

c’est bon de s’entendre gémir de plaisir,
quand les sons montent ainsi bien régulièrement, que les râles se font de plus en plus plaintives
façon “que m’as-tu fais là encore, mon dieu, arrête, c’est trop, je n’en peux plus”,
ma gorge semble être connectée directement à mon sexe, à son sexe
et les lents mouvements de pénétration, j’ai l’impression de les sentir remonter jusque là,
faisant monter les sons, les poussant dehors,
comme gorgés de plaisir pour que le monde tout autour en profite aussi