#27239
bzo
Participant

j’aimerai pouvoir décrire avec une précision et une efficacité telles,
le plaisir que je ressens quand le féminin m’a totalement submergé
que toute personne qui me lirait,
pourrait un instant ressentir, éprouver, au fond de lui, ce que j’ai vécu,
transmettre d’entrailles à entrailles l’espace d’un instant ce trésor fugace, ce trésor inouï

cela commence entre les jambes bien sûr, tout commence par là,
c’est chaud, c’est doux, c’est soyeux, c’est vibrant, c’est frémissant tout à la fois
et cela se répand, bon dieu comme cela se répand délicieusement,
cela parait vivant, cela parait danser, cela parait s’insinuer comme une pieuvre,
cela parait changer constamment de forme en fonction des sollicitations

des environs immédiats du fondement,
le bas-ventre, le ventre et le cerveau sont envahit quasi instantanément
puis le reste, les différents membres, bras, jambes, tout le reste du corps, plus ou moins rapidement
selon notre la qualité de mon envie, de mes caresses, de mes mouvements divers
et bien sûr avant tout, de la qualité des contractions
qui de la façon dont je les pratique
restituent la sensation incroyablement réaliste d’un pénis en action
avec toute la panoplie des mouvements possibles,
amplitude, vitesse, puissance, va et vient, mouvements divers, riches et variés

cela semble devenir de plus en plus dense,
de plus en plus chaud, de plus en plus doux, de plus en plus soyeux,
de plus en plus vibrant, de plus en plus frémissant,
de plus en plus de partout, de plus en plus vers partout

comme des vagues à présent, des sensations de vagues partout, surtout dans le cerveau,
les yeux sont mi-clos ou révulsés de plaisir
mais quasi jamais fermés, je les ré-ouvre désormais immédiatement
dès je me rends compte qu’ils se sont fermés, alourdis de plaisir,
j’aime sentir la pièce autour de moi, j’ai l’impression qu’elle participe ainsi à mon plaisir,
de m’unir au monde autour de moi, d’être pénétré par lui,
l’armoire me pénètre, les chaises me pénètrent,la lampe au plafond me pénètre,
mon bureau me pénètre, les fenêtres me pénètrent, mon ordinateur me pénètre,
ils sont tous là à me pénétrer, c’est une grosse partouze en fait,
je me fais pénétrer par tous les pores de la peau
comme par autant d’orifices

je parlerai des orgasmes en aneroless plus tard, assez pour ce soir,
ça m’a terriblement excité de décrire tout cela, je vais aller sous la douche
et puis là, oh la la, oh lala