#27261
bzo
Participant

j’arrive à me lâcher de plus en plus

et au plus je me lâche, au plus mon coup de rein est efficace,
au plus le coup dans mes reins est efficace,
au plus je sens sur le passage du dard, le miel du plaisir se répandre dans ma chair

je suis au deux bouts de la pénétration,
je me sens m’enfoncer dans ma chair, je me sens enfoncé dans ma chair,
je nage en eaux délicieusement troubles,
mon dieu que j’aime cela, le plaisir prostatique est une drogue dure

une de mes positions préférées actuellement, est sur mon bureau,
il est bien grand, désormais il y a toujours un coin dégagé pour m’accueillir,
me faire l’amour à même le bois

je me baisse, une fois bien penché en avant, reposant sur la surface en hêtre,
je me caresse les flancs, les fesses, écarte les lobes,
j’adore sentir, confondu à mon anus, ce sexe s’ouvrir,
c’est comme si un papillon déployait ses ailes quand il s’ouvre, qu’il baille,
c’est là à ce moment précis,
quand j’ai cette sensation de lèvres bien écartées
avec une petite démangeaison de plaisir déjà entre elles,
que je m’enfonce bien fort, bien à fond,
un peu de biais pour bien racler la paroi durant toute la pénétration

j’ai le souffle coupé tellement le plaisir semble un coup porté dans mes entrailles,
je pousse encore plus, mon tronc en est déplacé vers l’avant,
je grogne, je râle, je gémis,
je bouge langoureusement ma croupe, avec totale indécence,
tout notion de pudeur ou de masculinité disparue,
juste une femme en rut voulait être pénétrée à nouveau,
invitant cette queue imaginaire entre mes jambes à recommencer son divin manège,
à revenir fouiller mon fondement de toute sa vigueur,
j’arrive plus à me retenir de hurler mais on va pas trop m’entendre,
il y a une bande de jeunes homos sur une terrasse pas loin de chez moi
en train de rigoler, de se trémousser, de s’embrasser, de se faire des papouilles,
ils ont vraiment l’air bien ensemble, heureux de vivre et de s’aimer,
et moi, cela m’arrange, ils couvrent même mes cris qui sont pourtant vraiment très forts pour l’instant
mais je me lâche complètement, je donne des cordes vocales sans me retenir,
que c’est bon de hurler son plaisir sans aucune retenue