#27284
bzo
Participant

bon je me suis relu,
pas juste le message juste au-dessus mais un peu plus
et je tiens à préciser à nouveau certaines choses pour d’éventuels lecteurs qui passeraient par ici

d’abord j’essaie de transcrire dans le fil de ce journal aussi fidèlement que possible
ce qui s’est passé, ce que j’ai fait et ce que j’ai ressenti durant mes séances en aneroless,
même si parfois je me laisse emporter par les mots, par mon lyrisme
et que j’en rajoute un peu

mais dans l’ensemble c’est assez fidèle

là par contre où cela pêche plus, c’est quand j’essaie, quand je me hasarde,
à théoriser, à dégager quelques règles,
je revendique une subjectivité absolue dans le fil de ce journal,
j’avoue ce ne sont que des vérités du moment que je peux très bien contredire quelques jours après,
voire le lendemain

cela me gêne un peu en me relisant, j’aimerai être plus fiable,
énoncer des vérités d’or valables pour les siècles à venir,
mais non ce sont juste des balbutiements au fur et à mesure de mon cheminement
qui correspondent à des tentatives pour comprendre
comment cela s’est produit, pourquoi cela s’est produit et comment faire pour que cela se reproduise

à prendre avec des pincettes donc et à confronter à sa propre expérience,
pratiquer, se tromper, un peu de plaisir, pratiquer, se tromper, un peu plus de plaisir,
pratiquer, se tromper, plus du tout de plaisir, pratiquer, se tromper, beaucoup de plaisir,
pratiquer, se tromper, beaucoup de plaisir, pratiquer, se tromper, plus du tout de plaisir,
pratiquer, se tromper, etc
le long parcours d’apprentissage tout en patience et en persévérance
et puis un jour, la consistance arrive, la technique est au point,
du moins suffisamment au point, vous arrivez à vous lâcher complètement,
si vous pratiquez à ma manière,
le féminin est bien là éveillé, désormais totalement aux manettes,
votre instinct, vos pulsions, mènent la séance, vous vous faites l’amour
alors là, que du bonheur du début à la fin de vos séances,
même les erreurs sont noyés dans le flot du plaisir, vif, quasi continu et puissant,
comme des débris emportés par le courant

comme il est souvent écrit ici et là donc, l’auteur dégage sa responsabilité,
il cherche juste à se donner du plaisir et à partager son plaisir,
et s’il se prend parfois trop au sérieux,
n’oubliez pas qu’il est irresponsable puisqu’en en quête de plaisir chroniquement