#27383
bzo
Participant

les mains sur les hanches, je ferme les yeux,
je cambre un peu les reins tout en écartant légèrement les fesses,
je presse mes doigts dans la chair tandis que je m’enfonçe lentement,
la chaleur se répand, monte au cerveau

j’ouvre les yeux,
je regarde ce tronc et ce bassin se tortiller langoureusement comme une flamme au ralenti
tandis qu’en moi encore la délicieuse dureté de la hampe de chair brûle mes entrailles

je relâche la contraction, je laisse glisser mes doigts jusqu’à mes fesses,
je passe un doigt légèrement dans la raie, l’effleure, glisse tout le long,
l’anus a quelques soudains spasmes comme une murène cherchant à happer le doigt, à le retenir,
je pénètre à nouveau, plus en force, mes yeux se referment encore,
je gémis de plus en plus fort

je sens la houle se lever dans mon bassin,
je fais quelques allers et venues, ré-ouvre les yeux
mais ma vision est désormais brouillée par un voile,
des vagues commencent à se lever un peu partout, cela tangue de plus en plus,
je remonte avec les mains, je les fais glisser sur mes flancs, les pressant avec insistance
pour bien sentir sous mes doigts , la courbe des hanches et le grain de la peau,
à hauteur des avants-bras, des deux côtés en même temps, je me rabats, je saisis les seins,
les soulèvent un peu tout en rejetant la tête en arrière les yeux à nouveaux fermés
pour déguster à l’intérieur cette prise de contact de mes doigts avec les globes de chair

je m’enfonce à nouveau bien fort tout en continuant à serrer mes seins,
j’ouvre les yeux, je sens tout mon diaphragme qui se soulève du fait de la pénétration,
je continue à pousser, mes abdominaux sont engagés aussi,
ce sexe qui s’enfonce en moi, semble glisser sans fin, semble remonter interminablement,
je continue toujours à presser, je râle de plus en plus fort,
mon regard se porte vers le bas, du liquide s’écoule en continu de mon sexe
je me concentre à bien rester enfoncé,
comme si j’avais un presse-citron dans mes entrailles sur lequel j’appuie de toutes mes forces
pour en extirper jusqu’à la dernière goutte de plaisir