#27468
fidelio
Participant

Cela dit,le fantasme est une dimension importante du desir, et pour certains, se vivre femme, doit participer fortement à leur désir


@Epicture
Oui, et je suis évidemment d’accord. Ceci étant dit, les fantasmes sont affaire personnelle et je pense qu’il est bon de ne pas mélanger dans sa tête ce qui est un fantasme et ce qui est de l’ordre de la physiologie.

Le plaisir prostatique n’est pas un plaisir de type féminin. C’est faux, ne serait-ce que parce que les femmes n’ont pas de prostate. C’est un plaisir tout court. Je souhaite que la question du genre soit évacuée de ça. Parce que si on suit ce raisonnement, le clitoris étant un reliquat de pénis (qui grossit avec la prise de testostérone), alors toutes les femmes ont un plaisir masculin, ça n’a pas de sens.
Par ailleurs, si certains ont ainsi la sensation de découvrir une part de féminité en eux, pourquoi pas si ça aide à les libérer.

Il est important d’expliquer à nos amis qui se sentent perturbés dans une telle situation que leur personne ne change pas.


@andraneros
je te rejoins totalement sur le sujet, et c’est principalement pour cette raison que j’ai créé ce post. Je voulais dire aux hétéros qui ont peur d’aimer tellement le plaisir anal et prostatique, qu’ils ne vont pas changer d’orientation sexuelle à cause de ça. On ne change pas, on ne devient pas un autre, au contraire on devient encore plus soi. C’est une libération.

la prostate étant un organe masculin, je pense accéder à une jouissance donnée par mon corps masculin


@nydor01
entièrement d’accord.


@Jieffe
Oui, ce fut un long chemin en ce qui me concerne, mais j’ai appris tant de choses sur moi-même.
La discussion sur le genre ne fait que commencer dans la société, et dans un sens nous sommes un peu des pionniers, c’est vrai. Je n’arrête pas de me dire que les femmes ont gagné un truc par rapport à nous avec le mouvement d’émancipation des années 70. Elles ont gagné le droit (entre autres) de se comporter comme des garçons, ça ne choque plus personne. En revanche nous, nous sommes toujours enfermé dans des stéréotypes macho et binaires très pesants.