#27664
bzo
Participant

Je pense qu’il m’a manqué à un moment la possibilité de crier. Ça montait tellement fort que j’aurais bien laisser sortir l’énergie en trop. Je suis persuadé que comme le font les femmes, la vocalisation aide la montée du plaisir et de l’orgasme.

oui, vocaliser durant la séance, selon mon expérience, est vraiment très bénéfique
à des tas de niveaux

d’abord c’est très excitant de s’entendre gémir, râler voire hurler son plaisir,
s’entendre exprimer son plaisir, c’est l’augmenter automatiquement
sans même qu’on s’en rende compte

et alors hurler quand le plaisir devient vraiment insupportablement bon,
cela participe à l’explosion,
c’est comme un missile qu’on envoie, cela contribue à faire exploser les digues

les milles et une nuances de nos gémissements, de nos râles,
c’est un livre qui s’écrit là, le livre de notre plaisir,
de ses différentes étapes, de l’accroissement de son intensité

c’est étonnant à quel point une fois que l’intensité est devenu vraiment très très forte,
à quel point nos gémissements, nos râles deviennent plaintifs
et semblent exprimer une douleur,

j’ai déjà écrit là-dessus, à quel point il y a une frontière ténue
entre un plaisir très très mais alors très très intense et de la douleur aussi très intense,
quand on jouit ainsi,par exemple durant les super O très physiques,
on sent qu’on est dans une pente en très haute altitude dont l’autre versant
est de la souffrance aiguë, c’est fascinant à vivre et de s’en rendre compte

c’est d’ailleurs à ce moment que j’avais commencé à expérimenter durant mes séances avec masseur
des ongles enfoncés dans la chair, des pincements,
et autres injection de petites douleurs ponctuelles avec les mains
dans le cours de la séance

c’est passé à la trappe quand je suis passé en aneroless
mais je vais m’y remettre, à petites doses,
cela pimente délicieusement une séance

j’approche quelque chose de très fort, de bien plus fort que ce que je connais pour le moment, mais je ne parviens pas à franchir le cap, le sommet de la montagne.

classique, la paroi de verre comme je l’ai surnommée

à un moment donné, tu parviendras à mettre un gros coup de poing dedans,
dans cette frontière invisible contre laquelle tu commences à butter
et qui te sépare des très gros orgasmes , voire des super O

ce sera comme une libération,
j’ai écrit coup de poing car ce qui te manque encore, c’est parvenir à te lâcher complètement,
ne pas te bloquer, laisser la vague t’emporter, cela demande un coup de rein pour monter dessus

quelque chose arrive, tu en as la prémonition,
là il faut pas se relâcher dans le sens classique du terme, enfin selon moi,
mais se lâcher, libérer toutes ses énergies, se projeter vers le plaisir en abandonnant tout volonté,
la façon dont une femme va au-devant du plaisir en s’offrant entièrement à lui, corps et âme