#27814
bzo
Participant

jour de congé pour le bzo, comme souvent les mercredis,
j’adore couper ainsi la semaine,
pas plus de deux jours de travail à la suite, cela permet de souffler,
de garder un rythme humain, de ne pas être submergé par la pression et le stress au bureau

mais aussi , vous me connaissez, de s’envoyer en l’air beaucoup,
une bonne partie de la matinée consacrée à cela,
matinée constructive, matinée studieuse, matinée de plaisir,
matinée à ahaner, matinée à gémir, matinée à râler,
matinée à s’envoyer en l’air

là je sors d’une séance d’une bonne vingtaine de minutes dans mon fauteuil,
les jambes sur le bureau bien écartées,
un peu la position qu’une femme peut avoir chez le gynéco
lors de l’examen avec les pieds sur les étriers

c’est ma position préférée pour l’instant,
je me sens ouvert, je me sens offert, je me sens indécent, je me sens lubrique,
je me sens prêt à me pâmer en deux temps, trois mouvements
avec une envie en moi de tous les instants d’être possédé, d’être pris

la séance s’est déroulée quasi constamment les yeux fermés, pas d’alternance ce matin,
rien envie de forcer, c’est comme cela pour l’instant,
quelques coups de griffes, quelques pincements, des fortes pressions, avancées abrasives,
et puis des caresses langoureuses, des lents sillonnements, des frottements soyeux sur tout le corps,
mes mains infatigables voyageurs, infatigables arpenteurs de la peau,
par monts et par vaux,
en explorant chaque centimètre carré passionnément, ardemment

beaucoup de délicieux va et vient entre mes jambes,
cela pressait, cela touillait,cela grouillait à l’entrée de ma chair
je ahanais, je gémissais, je râlais,
de temps à autre, je croisais les bras sur ma poitrine jusqu’à l’épaule opposée,
et je m’enlaçais fort, aussi fort que possible
tout en poussant par en-dessous aussi, aussi fort que possible,
la contraction remontait en moi, venait presser, pousser,
semblant tout faire remonter tellement j’appuyais fort
cela créait comme un noeud d’énergie, de chaleur, de frissonnements,
un vortex de plaisir se formait, qui semblait emprisonné,
qui semblait ne pas parvenir pas à s’échapper, à se dissiper,
comme un félin tournant et tournant en cage dans mes entrailles
et je gémissais de plus en plus fort jusqu’à ce qu’un orgasme soulage enfin la pression
provoquant comme une envolée de pigeons sonores par ma bouche

délicieux exercice, je l’ai répété plusieurs fois,
et à chaque fois, le même manège, le grand félin prisonnier
avec sa fourrure soyeuse qui tournait et tournait en moi,
jusqu’à la jouissance et la pression qui se dissipe vocalement par ma bouche
en cris et gémissements nourris