#27850
Envole
Participant

Bonjour,
je connais cette sensation d’être monstre de foire, ça m’est aussi arrivé de la ressentir, dans des situations diverses, et parfois, souvent mêmes des situations où je prenais beaucoup de plaisir…J’en ai tiré la conclusion qu’il y a en nous aussi une petite part de jugement moral/hyperrationnel/socialement normé qui persiste, et de temps en temps remonte à la surface…En fait j’ai aussi compris qu’il ne faut pas la nier, il vaut mieux l’accepter, et lui dire “oui, et alors ? C’est comme ça que je me sens bien…Et je ne suis pas dans une foire…Je suis chez moi, dans mon intimité, et c’est ma liberté, dans mon intimité, de faire ce que je veux…Car tel est mon bon plaisir”.
Et cette façon de répondre gentiment mais de façon assurée à cette conscience culpabilisante, et bien ça fait beaucoup de bien, et ensuite, quand on se retrouve dans le monde extérieur, peuplé de gens qu’on connaît ou ne connaît pas, et bien on se sent mieux, parce qu’on a ce petit secret intérieur, qui ne fait de mal à personne, mais nous fait tant de bien…C’est la sensation que j’ai quand je peux vivre ma féminité dans l’espace social, qu’elle n’est pas restreinte à l’intimité. Et c’est une sensation très émancipatrice. Et qui amène aussi à beaucoup de tolérance à l’égard des autres.
“Free your ass, your mind will follow”, disait et chantait Funkadelic… 🙂