#27852
Envole
Participant

Donc me voici dans ce salon de massage…La jeune femme me fait allonger sur le ventre, je suis nue, elle parcourt mon dos de ses mains, en utilisant ses ongles comme de très fines zones de stimulation, qui me donnent rapidement l’impression de décoller du sol, c’est un éveil énergétique qui s’empare de moi, je sens des tonnes de lourdeurs diverses s’envoler, je me sens un peu comme en lévitation…Bref c’est une experte du massage, et au moment où elle me demande si je veux une finition, je lui dis oui, et là elle s’aperçoit que malgré toute la sensualité de son travail…Mon sexe masculin est mou comme une algue marine…Et aucune fellation n’y peut rien faire.
C’est alors que se produit le miracle : au lieu de s’acharner sur le pénis, elle commence à porter ses caresses expertes en dessous, sur toute la zone qui va de la base du pénis à l’anus, donc autour du périnée, et là elle cherche, elle masse, elle travaille, je ne comprends pas ce qu’elle fait, mais je commence à ressentir un immense plaisir intérieur, comme un grand soleil dans la tête…Et je m’aperçois que ce sont des sensations semblables à celles que j’ai toujours ressenties dans les prémisses de l’excitation, un genre de petite douleur titillante en dessous, derrière le pénis et les testicules, impression qui m’a toujours beaucoup déstabilisée, mais dont je n’ai jamais su quoi penser…Et là je commence à gémir, à me sentir décoller, et au bout de quelques minutes, elle obtient une éjaculation sans quasiment d’érection, qui me laisse pantoise…Que m’est-il arrivé ? Quelles sont toutes ces sensations inconnues, moi qui ne pensais que pouvoir attendre de ma zone génitale du plaisir éjaculatoire (mis à part le plaisir de la pénétration anale, un plaisir quasiment intellectuel de me sentir pénétrée donc femme dans le plaisir…)
Je ressors de cet endroit sur un nuage…Je n’y suis jamais retournée, ce n’était pas la peine…Elle m’avait ouvert une porte gigantesque vers un autre monde, une autre période de ma vie, la révélation de moi-même…Je n’étais plus la même…