#27969
bzo
Participant

je risque d’être occupé toute la nuit,
j’ai déjà passé pratiquement toute la soirée à cela,
je me baise et me rebaise, me rerebaise et me rererebaise encore et sans fin,
c’est trop bon, je suis au fond des abysses du délire,
un plaisir vertigineux m’accompagne, un Himalaya de sensations m’accompagne

j’y suis, j’y suis,
tout s’est mis en place, mes petits gadgets, tout, tout a trouvé sa place,
il n’y a plus de doute, plus d’hésitation, je fais ce que j’ai envie comme j’ai envie,
je saisis mon sexe à pleines mains, je le presse, le compresse, je le cajole
je m’autorise tout désormais
tellement le flux des sensations prostatiques est devenu puissant, impérial,
plus rien ne le perturbe, plus rien ne l’affaiblit
et toutes les sensations qui montent de ce sexe que j’ose désormais chipoter,
viennent directement se verser dans mon plaisir prostatique,
l’électrisant, le boostant délicieusement, irrésistiblement

tout est en place désormais,
cela s’est fait tout naturellement, il a suffit d’un dernier déclic,
d’un instant à l’autre, j’ai compris les contractions de fond en comble, de A à Z

comment dans ma manière de pratiquer le plaisir prostatique,
elles devaient être en place et comment les appliquer
pour qu’elles soient à tout instant optimales, transcendantales bonnes à vivre dans ma chair
que leurs allers et venues soient divins
et depuis tout le reste est venu tranquillement graviter autour
comme des satellites tournant sur leur orbite autour de leur planète-mère

les ongles griffant, les pincements, l’alternance moments yeux ouverts, moments yeux fermés,
le main sur le sexe, même les deux éventuellement et même du chipotage en règle
et puis la main au cul, les doigts dans la raie et le fondement,
tout, absolument tout a trouvé sa place
et gravite sans l’ombre d’une fausse note autour des contractions,
interagissant avec elles pour me procurer ce plaisir unique, scintillant
qui est un comme un élixir de vie que je sens couler en moi
épais, dense, lumineux, plein d’étoiles, plein de grâce

juste que je vais devoir penser peut-être à isoler les murs
avant qu’un voisin ne me fasse une remarque
car je ne peux plus m’empêcher de crier fort tout le temps
cela veut sortir comme cela, c’est plus fort que moi,
je ne peux pas m’empêcher de hurler le bonheur qui habite ma chair,
le plaisir qui secoue mes cellules

vif, massif, du soleil liquide dans mes veines,
la prostate comme un volcan en éruption,
mes entrailles sont devenus un éden
où je n’ai plus qu’à me laisser aller, à me laisser emporter,
gazon doux de mes entrailles, gazouillement doux de mes entrailles
tandis que monte en moi le pénis délicieux, le pénis dressé
par ma volonté de jouir, de sentir la chair s’enflammer,
de sentir la femme en moi se pâmant à ne plus en finir