#28090
bzo
Participant

quel quart d’heure je viens encore de passer…

je serrais fort les bras en croix sur mes seins,
je sentais leurs pointes dures, je les frottais lentement des avant-bras,
sous la pression lentement se déplaçant,
elles se ployaient tantôt d’un côté, tantôt de l’autre,
je veillais à les garder en mouvement et bien pressées sous mes avant-bras
je maintenais bien fort aussi une contraction par en-dessous
qui répandait des ondes de chaleur dans tout mon corps

je la relâchais soudainement pour immédiatement m’enfoncer encore plus loin,
un petit mouvement remontant, sec, un peu brutal,
pour avoir la sensation d’un engin monter bien loin en moi,
le sentir entre mes jambes sans ménagement glisser, frotter, écartant les chairs sur son passage,
être pris, se sentir en rut, se sentir offert, baisé, labouré,
écarter les jambes, bouger lascivement et sans pudeur le bassin, gémir, gémir,
de fait, cela ressemblait de plus en plus à un couinement ininterrompu,
ah le supplice de l’empalement, il n’y a que cela de vrai
comme disaient les romains

mes cris devenaient de plus en plus aigus et plaintifs,
j’appuyais aussi fort que je pouvais maintenant dans mon fondement
puis agrippais quelques instants mon sexe aussi
(eh oui j’ai recommencé, il ne sait pas ce qu’il veut ce garçon…),
des décharges de plaisir se répandent dans toutes les directions,
je relâche ma queue qui s’est épaissi un peu sous la pression

à ce moment où j’enlevais la main de mon sexe,
j’ai eu brusquement envie très fort un instant que quelqu’un l’engloutisse,
sentir l’intérieur d’une bouche chaude et humide sur mon sexe,
une langue venant se frotter contre ma hampe qui se serait durcie instantanément,
frémissant par à-coups d’excitation

j’aurai continué mes contractions en même temps, bien concentré dessus,
décharger en même temps que de sentir comme un pal bien enfoncé en moi,
bouter le feu de toutes parts, un pillage en règle, une mise à sac,
un carnage, exploser de partout, Krakatoa de désir en pleine éruption
avec un ciel d’apocalypse au-dessus, rougeoyant, fumant

je dirige deux doigts vers ma raie, ils viennent effleurer mon anus,
des frissons immédiatement dans tout mon bassin,
j’entre un peu avec le bout des doigts, légèrement
tandis que je fais quelques contractions,
bon dieu, que c’est divin!
les doigts remontent un peu avec chaque contraction puis redescendent
et à chaque fois des frissons et des ondes de chaleur explosent un peu partout dans mon corps

c’est le Pérou, ce sont les mines d’or dans mon fondement,
deux cent milles mineurs virils et en sueur s’affairent là-dedans
à coups de pioche ils frappent la roche sans relâche,
récoltent de leurs doigts tremblants sous l’effort les pépites brillantes

je n’en peux plus, j’enfonce bien fort les deux doigts,
ils glissent plutôt bien, j’ai mis de la crème pour vagin qui me sert un peu de lubrifiant
en même temps qu’elle apaise les frictions et les frottements sur les muqueuses délicates,
je me sens empalé de chez empalé, j’aurais envie que ces doigts restent là ainsi pour l’éternité
figés dans mon fondement avec cet halo de sensations qui pulsent, qui irradient,
indescriptiblement délicieuses

je bouge un peu le bassin, toujours cette sensation royale de pénétration
malgré que ce ne soient que deux doigts en moi,
cette sensation de chevaucher sans selle une colonne de chair parfaitement adaptée à mon anatomie,
je ne suis plus que de la barbaque dopée au plaisir, de la bidoche en rut,
une pointe de lance lubriquement acérée dans ma chair explose à chaque contraction

je n’en finis pas de jouir,
cela dure depuis des minutes, à chaque contraction, à chaque caresse, cela repart