#28276
Andraneros
Participant

Tu nous dis @jieffe :

Je viens à l’instant d’en prendre vraiment conscience. En vous relisant et en écrivant ces lignes, je viens de faire un retour en arrière, et vous avez raison, j’ai fait un grand bond.

Je me permets de citer un extrait de ma première réponse à ton petit journal :

L’intérêt sans cesse renouvelé d’un journal, même « petit », @jieffe, vient beaucoup moins des informations inédites qu’il apporterait que des conversations qu’il permet d’engager d’une part entre son auteur et lui-même, d’autre part entre son auteur et ses lecteurs et enfin entre chaque lecteur et lui-même. En relatant tes sessions, tes interrogations, tes découvertes, tes blocages, tes doutes, tes progrès, tes envies tu feras ton cheminement à la fois en tant qu’acteur et en tant que spectateur de ton plaisir.

Tu illustres magnifiquement ce nous disions il y a à peine six mois.

Je me suis rendu compte aussi que souvent je ne pratiquais pas parce que je réussissais à me convaincre que je n’étais pas dans les meilleures conditions, que la séance ne serait pas à la hauteur de ce que j’en attends, et que par conséquent j’en sortirai frustré.

Tu mets précisément le doigt sur la raison qui me conduit à conseiller de prendre certaines sessions comme un simple entraînement, comme une répétition technique, sans aucun autre enjeu, donc aucune autre attente, que pratiquer, pratiquer, pratiquer. Combien d’heures de court font les joueurs de tennis, à renvoyer une balle sans marquer aucun point ? Ceux qui font cet exercice avec la plus grande application sont ceux qui jouent les grands tournois.

Tu te sens en forme, tu fais une session qui te plonge dans la jouissance ; tu ne te sens pas très en forme, tu fais un simple entraînement mais tu pratiques. Eventuellement tu plonges d’autant plus dans la jouissance que tu n’attendais rien.

Bon cheminement @jieffe.