#28578
bzo
Participant

ma posture préférée encore, je ne m’en lasse pas,
rien que de me mettre dans cette position,
je suis déjà excité comme une puce lubrique

je mets les jambes sur le bureau bien écartées,
la position chez le gyneco donc, pieds sur les étriers,
je me retrouve ouvert de chez ouvert, je sens mon corps prêt à l’action,
mon cul est là à portée de main, comme il est à portée de main, tout est bien à portée de main en fait
je sens ma prostate toute excitée dans sa niche, prête à vibrer,
mon petit moteur chéri, ma petite pile atomique sexuelle

je commence immanquablement par les seins,
je les prends à pleine mains,
je passe dessus avec les doigts, puis les paumes lentement,
dans la foulée ce sont les coudes maintenant qui viennent passer dessus en pressant,
frottant les mamelons avec leur pointe dure au passage

je reste ainsi à serrer les bras devant ma poitrine
et je laisse une contraction remonter dans mon fondement,
je rouvre les yeux, je veux voir mes mains caressant,
je veux voir mes mains caressant
ce corps ondulant, ce corps balancé par une houle voluptueuse,
ce corps mu par le féminin, il devenu tellement gracieux,
tellement harmonieux dans la volupté,
il semble tout en courbes, tout en ondulations graciles,
souplesse animale, ballet de mes mains, chorégraphie sensuelle

là, les choses sérieuses commencent, j’approche un doigt de mon fondement,
avec mes pieds sur le bureau, je suis presque à l’horizontale dans mon fauteuil de bureau,
et mon bassin avec d’un côté mon sexe
et de l’autre mon trou de balle légèrement lubrifié avec ma crème
semble un plateau de fruits offert à ma convoitise

ça y est, le doigt s’enfonce, il glisse bien
mais ce n’est pas une patinoire comme avec du lubrifiant,
immédiatement un cri rauque s’échappe de ma gorge,
la contraction vient prendre contact avec l’intrus,
les muscles l’enveloppe, bientôt le doigt semble faire partie de la contraction,
ils ne font plus qu’un,
torche qui fouille dans mes entrailles avec sa flamme chaude, sa flamme dansante

le doigt est bien enfoncé, aussi enfoncé qu’il peut l’être dans cette position,
pour cela la main vient prendre appui sur le périnée
et sous les couilles,
à chaque contraction, tout cela bouge, tout cela frotte,
je vous dis pas, hou la la, hou la la,
le bzo hurle comme une chatte en chaleur en train de se faire prendre par son matou

ce doigt, oh ce doigt diabolique, quel doigt mutin, quel doigt éveilleur d’entrailles,
il a le feu sacré, ce doigt, c’est le doigt de Superman au moins,
bon dieu de bon dieu, j’ai le fondement en feu
et puis les frottements sur les couilles et la pression sur le périnée,
quel ensemble! mais quel ensemble!
je suis en train de fondre de plaisir comme neige au soleil

je n’ai jamais gémi comme cela,
ce n’était plus moi qui gémissais mais ma prostate et mon cul,
tous les deux étaient là tout entiers dans ces gémissements,
ce n’était plus ma voix, ce n’étaient plus des sonorités dont j’étais capable
c’était quelqu’un d’autre,
un animal en rut qui s’est installé en moi, qui parlait avec ses entrailles
et dès que j’ai entendu cette voix,
mon orgasme a décuplé de puissance,
je partais en roue libre d’entendre cette voix qui semblait plus mienne
et porteuse d’un plaisir qui semblait aussi , ne plus être le mien
mais une sorte d’orgasme surnaturel, extra-terrestre

je me disais à m’entendre, “bon dieu, c’est moi qui est en train de jouir comme cela?
c’est moi cela, cet animal en rut en train d’hurler sans réserve le plaisir qui secoue ses entrailles?”

oui c’était moi, comme c’était bon,
du transport en première classe,
merci la SNCF, la société nationale des coïts dans le fondement

je vous embrasse et une toute particulièrement
à qui je dédie ce bel orgasme