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Andraneros
Modérateur

C’est magnifique @epicture ! Je suis vraiment très heureux de lire comment peu à peu vous développez votre maîtrise de toutes les aptitudes qui vous ouvrent à la jouissance prostatique et vous permettent de vivre des plaisirs de plus en plus intenses et fréquents.
Depuis le début de votre journal vous ne mentionnez jamais le mot « orgasme »dans une phrase positive, à l’exception du 30 avril quand vous nous parliez des « mini-orgasmes » que vous procuraient les caresses de votre femme. C’est donc la première fois que je vous écrivez :

J’avais des orgasmes, rien que de sentir ses doigts parcourir mon corps.

J’en déduis qu’il s’est vraiment passé quelque chose à ce moment, que vous avez franchi une étape importante de votre cheminement. Même si votre message du 27 juin ne mentionne pas non plus le mot magique, la description que vous donnez de ce que vous parvenez à ressentir et à intensifier au bureau, dans des conditions loin d’être idéales, ne laissent à mon avis place à aucun doute :

Je n’ai rien. Ni plug, ni cockring, ni masseur modifié, pas le moindre objet de stimulation, et pourtant, je suis assailli par des vagues de plaisir. Sur mon tabouret, les vagues s’enchainent. C’est un truc de dingue. Il suffit que je me laisse un peu aller, un peu de concentration au bon endroit, et hop, c’est parti….

Je pense que vous êtes devenu capable de vivre un ou des orgasmes prostatiques à volonté quand vous le désirez. Vous êtes dans une phase de progression exponentielle. Vous ne nous parlez plus de la difficulté à associer relaxation et excitation.

Il y a selon moi une contradiction structurelle entre le niveau d’excitation nécessaire pour engager les sessions, pour laisser monter le plaisir, et la relaxation elle aussi nécessaire. Je me sens comme tiraillé entre d’un côté une excitation montante, mettant mon corps en tension, et une tentative quasi désespérée de le relaxer. Il y a ici pour moi un nœud que je ne parviens pas à dénouer.

Vous ne nous parlez plus de masturbation comme vous le faisiez le 22 mars :

j’ai beaucoup de difficultés à ne pas enchaîner la stimulation par la masturbation. 

puisque vous nous disiez déjà le 20 juin :

les périodes sans masturbation s’allongent. J’en ai moins envie qu’avant.

De même vous avez su privilégier la technique préparatoire qui vous permet d’entrer en session avec le plus d’efficacité :

je m’applique plus à la respiration, qui provoque un mouvement de va et vient du masseur. Cela provoque plus de réponses de mon corps. Un dialogue s’instaure entre lui et moi, la connexion s’approfondi, Je lui envoie des signes, et il me répond par des vagues de plaisir qui parfois s’intensifient.

En un mot toutes les compétences et les aptitudes, que vous avez patiemment acquises, sont en place et vous ouvrent la voie du super O’. La suite de votre progression ne sera peut-être pas linéaire mais vous savez que ce n’est que le commencement de votre nouvelle sexualité.

Bon cheminement @epicture.