#28898
bzo
Participant

à quel point je prends mon pied pour l’instant
à chevaucher ma main, quelques doigts logés bien profond dans mon fondement,
c’est difficilement descriptible

ma voix se déforme complètement, le plaisir la déforme complètement,
elle devient grasse, impudique, elle part dans les aiguës,
c’est la voix d’un fou, il n’y a plus personne pour contrôler cette voix dans cette gorge,
je ne peux me retenir de hurler tellement fort que j’ai l’impression que tout le voisinage m’entend
mais je n’en ai cure,
cela doit sortir,
je dois sentir les blocs de plaisir dans ma gorge s’entrechoquant,
quel embouteillage, à la va comme je te pousse
puis enfin sortent par ma bouche, font un petit détour par mes oreilles,
comme c’est délicieux ce témoignage de mes entrailles en fête dans mon canal auditif,
j’y sens un instant cette densité du plaisir animal qui habite tout mon corps,
le transforme en brasier

dans mon fondement, ah dans mon fondement,
il y a mes doigts bien profonds, plantés fièrement,
je remue dessus, comme je remue dessus,
la cuillère est dans la soupe, touille, touille, touille

cette houle lascive dans tout mon bassin,
comme elle me fait danser,
ces contractions qui viennent entourer mes doigts, les envelopper,
à chaque fois, c’est une explosion de sensations qui s’éparpillent dans toutes les directions
et ma prostate qui vibre, je la sens dans tous ses états,
elle rayonne dans ma chair

je suis en train de le vivre tout ça, ce n’est pas un rêve,
c’est ma chair là qui est habité par ce torrent voluptueux,
je laisse aller ma tête en arrière
tandis qu’un long râle plaintif s’échappe de ma bouche,
je n’ai plus de force, le plaisir est en train de tout happer,
je suis terrassé, cloué de plaisir sur mon fauteuil,
juste quelques tremblements et convulsions secouent encore mon bassin