#28944
bzo
Participant

je vais faire un petit point technique
parce que j’ai fait de beaux progrès et que cela commence vraiment à prendre forme

trois manières de pratiquer,
deux qui sont désormais bien au point
mais qui même s’ils apportent des sensations très intenses,
restent malgré tout mineures, des desserts en quelque sorte ou des entrées
mais pas des plats principaux

les deux , je les pratique assis en micro-séances:

-d’une part avec la main par devant, déambulant dans la zone des parties génitales,
jamais très explicitement touchant
mais juste légèrement posée contre,
même ne touchant pas mais juste à côté, pressant à côté, c’est suffisant, c’est parfait comme cela,
c’est ainsi que c’est bien progressif, qu’il y a un délicieux crescendo de l’intensité
et une parfaite injection de sensations péniennes
dans le flux principal de sensations prostatiques,
entretenu par des contractions
et des mouvements de va et vient, de pénétration, de tout le bassin

c’est puissant, c’est progressif,
la sensation incroyable délicieuse de se faire l’amour avec son propre sexe
grâce aux injections de sensation pénienne provenant de son pénis,
on part peu à peu, on s’arrache à la pesanteur, on explose,
j’ai eu un orgasme tellement intense et différent comme cela,
c’était pourtant il y a plusieurs jours
que j’ai encore ses nuances si particulières quelque part en moi
comme un souvenir extraordinaire à revivre absolument

-d’autre part la main par derrière bien sûr,
j’ai décrit ces derniers jours en long et en large la façon dont je procède,
la superbe intensité dès la première seconde
et puis à quel point on sent le féminin au travail en nous,
c’est tout à fait remarquable

-et enfin la façon régulière,
ma façon classique d’exercer en aneroless,
ce qui doit et va constituer le plat principal,
manière de pratiquer qui va aussi être celle qui va me permettre
d’avoir des longues séances au lit

donc, juste des caresses sur tout le corps,
respectant la règle de rester éloigné de la zone des parties génitales,
des contractions, des mouvements du bassin et de tout le reste,
aujourd’hui j’ai fait quelques progrès décisifs dans cette manière de pratiquer,
j’ai enfin définitivement rompu avec l’héritage que je traînais
de ma période avec masseur,
jusqu’ici j’essayais toujours plus ou moins consciemment
de reproduire ce que je faisais avec masseur
parce qu’elle m’avait tellement bien réussi, que j’ai connu avec tellement de moments intenses,
des orgasmes de plusieurs minutes, des super O à la pelle

là aujourd’hui pour la première fois j’ai produit quelque chose de différent,
pas dans l’esprit,
il s’agit toujours de se faire l’amour,
de reproduire, de suggérer les gestes et les mouvements de l’acte sexuel
mais là j’ai adopté un autre rythme
qui m’a permit de rester en contact continuellement avec mes sensations,
la tension sexuelle non seulement persistait
mais allait en progressant, augmentait graduellement
et je suis parvenu sans effort à maintenir tout cela
sans fléchissement, sans ennui, sans impatience

rythme lent, rythme très lent qui laisse le temps et la place aux étincelles
pour se transformer d’abord en petite flammes fragiles
puis peu à peu de bien prendre, de bien tout enflammer

rythme qui n’a pas peur des mouvements au ralenti, de la lenteur extrême par moments
pour justement bien laisser le temps à toutes ces brindilles mêlées à des étincelles,
brindilles mêlées à des étincelles, c’est la meilleure image que je puisse trouver pour décrire
ce que sont les prémices, les préambules en aneroless

cela s’embrase tout d’à coup, les flammes deviennent puissantes, plus rien ne peut les arrêter,
je suis parcouru de frissons, de vagues de chaleur, d’ondes délicieuses
de la plus pure source d’altitude qui soit

mais en quelques instants cela peut retomber, peut s’éteindre en grande partie,
telle est la fragilité de la pratique en A-less
où l’on éternue et déjà on perd le contact, déjà la magie semble brisée, évanouie

dans ces moments-là, on doit repartir à nouveau les brindilles et les étincelles
mais en quelques secondes cela va reprendre car maintenant j’ai le bon rythme,
j’ose la lenteur extrême qui offre le terrain le plus favorable qui soit,
rend tous mes actions hautement inflammables
et toute cette magie peut se redéployer en quelques instants
m’offrant un plaisir d’une intensité et d’une qualité inégalées