#28963
bzo
Participant

arf, avec cette fièvre, je dois dire que ma libido en a pris un coup pour l’instant

Et bien j’aurais pensé le contraire. Comme avec masseur, je pensais qu’il fallait se laisser aller. Bien sûr, avec une attention bien plus soutenue, les sensations étant plus subtiles, mais laisser faire son corps et son esprit.
Et bien je me trompais.

pour moi en tout cas, c’est comme cela,
j’ai bien essayé de reproduire la façon dont j’opérais avec masseur,
laisser faire le corps, j’ai eu quelques résultats
mais pas assez, ce n’était pas consistant, trop en dents de scie,
j’ai fini par admettre que ce n’était pas la bonne voie

non, l’aneroless est radicalement différent dans la technique

il ne faut mélanger plusieurs choses,

Comme avec masseur, je pensais qu’il fallait se laisser aller

bien sûr qu’il faut se laisser aller ,
au fond ce sont deux choses radicalement différentes, se laisser aller
et puis laisser faire son instinct, laisser faire son corps

bien sûr, il faut s’entendre sur les mots et se mettre d’accord sur ce que l’on entend par “se laisse aller”,
pour moi, c’est un élan intérieur, c’est se laisser prendre par le plaisir,
savoir s’ouvrir à ce qui monte, se laisser emporter par ce qui monte, c’est un mécanisme intérieur,
pas la façon dont on mène l’action, qu’on laisse le corps improviser

il n’y a plus aucune place à l’improvisation en aneroless chez moi
et j’obtiens enfin les résultats que j’attendais depuis un certain temps,
c’est justement en ralentissant à l’extrême,
en marquant un temps d’arrêt le temps de chaque contraction
que je suis à présent capable de me laisser aller,
d’être à l’écoute, de m’ouvrir comme il faut

avec masseur, la technique est moins exigeante, moins de concentration est nécessaire,
il est plus facile de se laisser aller,
alors qu’en A-less, je n’y arrivais que ponctuellement,
là j’ai trouvé le bon rythme,
je laisse une contraction remonter en moi,
tout le reste est bien immobile et je suis entièrement tourné vers l’intérieur
à aller à la rencontre des sensations naissantes,
de souffler sur les brindilles où les flammes commencent à prendre

en fait, c’est une toute autre faon de procéder qui est en de se mettre en place,
basée non pas à laisser libre cours à mon corps, à mon instinct
mais à un dialogue entre mes actions et ce que je ressens,
j’agis en fonction de ce que je ressens en moi
je bouge, je caresse, j’applique des contractions
en direct dialogue avec les effets provoqués, éveillés

c’est une écoute constante et les actions sont dictées au fur et à mesure
par ce qui se passe en moi
et pour pouvoir avoir une qualité maximale d’écoute,
je fonctionne au ralenti, avec une extrême lenteur la plus part du temps,
comme décrit plus haut

je ne sais pas si c’est clair