#29015
bzo
Participant

3h du matin, je viens de me réveiller,
un repas un peu trop copieux au restaurant en fin d’après-midi
avec mon frère avant de le mettre dans l’avion,
a eu raison de ma soirée
et me voilà donc en plein milieu de la nuit,
cherchant à rattraper le temps perdu

et ma foi,
j’ai le feu au cul (comme d’habitude)
et quand j’ai le feu au cul, les doigts en général ne sont pas loin

oserai-je parler plutôt de chatte à cette heure où les enfants sont couchés?
car dès que je mets un peu de crème pour lubrifier tout cela
(je n’utilise plus de lubrifiants à proprement parler
car ils transforment un peu trop l’endroit en une patinoire à mon goût),
je me sens avoir comme une chatte humide entre les jambes
prête à entrer en action

tout commence par la poitrine,
plus exactement des mains baladeuses sur une poitrine
puis souvent c’est un début de mouvement langoureux dans les reins,
le bassin comme mis en route par une houle lascive

les mains après avoir saisi les seins ,
les avoir pressés, bougés sans ménagement,
descendent, caressent les flancs
tandis qu’une première contraction se prépare dans mon fondement

attention, roulement de tambours, elle démarre,
non pas en trombe mais bien tranquillement, massivement,
genre piston irrépressible, sûr de sa puissance, inutile de se presser,
j’aime cette lenteur, on sent bien les raclements sur les parois,
cela frotte, il faut que cela frotte,
cela fait du bien quand cela frotte

mes mains se sont arrêtées pour laisser passer le convoi,
tout s’est arrêté, la danse du bassin, tout,
je suis entièrement concentré sur le piston qui remonte entre mes jambes lentement,
raclant, frottant sur son passage,
je sens bien ce petit tourbillon de sensations qui naît sur son passage,
je veille dessus, je déguste la progression, au plus mon attention est dessus,
au plus le bébé va prendre de l’ampleur, va croître

en un temps record ainsi,
je me retrouve avec un véritable feu de brousse dans le ventre,
comme il se répand, comme c’est délicieux,
je suis de près son évolution, j’en déguste chaque centimètre de terrain gagné,
c’est extraordinaire comme il y a moyen toujours plus de suivre sa progression,
comme au plus on suit sa progression,il va progresser,
en fait c’est notre capacité à suivre sa progression, qui le fait progresser

le flot du plaisir intense se répandant dans mon ventre, remontant,
immergeant peu à peu toutes les parties de mon corps
et mon cerveau surtout, cela vient se concentrer dans le cerveau,
endroit étroit, cul de sac, genre “tous les chemins mènent à Rome”,
le copain du cul d’en bas tout en haut,
copains comme cochons ces deux-là,
le cul d’en haut, même on pourrait l’appeler,
et comme c’est pas bien grand physiquement comme cavité,
cela se bouscule, il y a du ressac, des courants puissants dans tous les sens,
je n’ai plus rien qui tient en place,
juste ce miel dense et chaud, ces vagues de frissons, ces vagues de chaleur
qui chassent en bande

j’ai passé trop de temps ici à taper du texte,
du coup ma chatte, mon cul si vous préférez,
je sais bien que c’est mon cul mais il m’en a fait voir de tellement de couleurs,
de tellement de couleurs extraordinaires
que je le fais monter en grade,
je le décore du titre de chatte , du titre de chatte en chaleur,
du titre de chatte humide aux lèvres entrouvertes, offertes

je me remets donc un peu de crème,
je passe deux doigts avec un petit peu de crème entre les lèvres,
elles s’écartent, je touille un peu pour la répandre,
mon bassin immédiatement répond en bougeant langoureusement,
mon sexe se redresse aussi, agréable tension même si tout à fait hors de propos et très momentanée,
agréable tension malgré tout à ressentir,
tout ce sang qui durcit ma verge
qui vibre doucement de toutes ses terminaisons nerveuses

sentir ainsi sa queue bien dure, est bien agréable, un plaisir diffus mais intense
mais revenons à nos moutons,
je retourne vers mon fauteuil de bureau
car c’est là la plupart du temps que les choses se passent,
là et le lit,
enfin le lit je suis en train de le ré-apprivoiser,
cela va prendre encore un peu de temps,
demain dimanche, je vais me faire une longue séance au lit

mais là pour l’instant, je suis dans mon fauteuil face à l’ordinateur,
je commence à bouger façon liane en chaleur, liane invitante,
liane qui a envie d’être inondée de plaisir,
d’être débordée par son désir et de partir en roue libre, emportée vers l’inconnu

rien du plus facile, “piece of cake”,
je suis un immense réceptacle à l’intérieur pour l’instant, un immense réceptacle à plaisir,
quand je suis bien concentré, toute mon attention porté vers l’intérieur, là où cela se passe,
avec comme un radar qui suit toute l’action en moi au plus près,
je deviens comme un immense réceptacle prêt à s’emplir et encore à s’emplir de divines sensations,
un vrai tonneau des Danaïdes

là je dresse mes doigts en les serrant un peu sous mon cul
et je me laisse tomber dessus de tout mon poids,
quelle sensation , pour pénétrer, cela pénètre, ah comme cela pénètre!

c’est indescriptible,
cette intensité unique, légère, gracieuse, claire, vive,
j’ai l’impression de m’envoler comme une mouette au-dessus de l’océan,
vous pouvez peut-être me voir, là au loin,
là ce petit point noir dans le ciel, c’est moi

mouette je suis dans ces instants,
je vole de mes propres ailes, je sens leurs mouvements en moi,
je sens leur élégance en moi car ces ailes battent avec majesté, avec une rare majesté,
mouette je suis mais muette certainement pas,
je sors ma voix la plus rauque pour l’occasion,
elle semble imbibée de baise, de stupre, de bites gorgées de sang,
de chattes béante, de chattes en chaleur,
c’est ma voix des grands jours,
celle qui porte tout le stupre du monde dans ses accents

bien le bonjour à tout le monde,
une grosse bise et une grosse baise à tous et à toutes