#29176
bzo
Participant

une heure et demie au lit,
enfin je devrais plutôt écrire, une heure et demie au paradis

je pourrais écrire un bouquin de 500 pages sur cette séance,
tellement elle a été riche
et encore en touts petits caractères

j’ai alterné les séquences avec masseur et sans,
au début celles avec masseur étaient plus longues
mais cela s’est équilibré et j’ai terminé par une longue séance sans masseur

quelle délice, ce flot continu, dense, intense de plaisir
quand le masseur est en moi, quand le masseur s’enfonce en moi, quand le masseur me pénètre,
quand le masseur vient se presser contre ma prostate,
c’est comme si un robinet était constamment ouvert à son débit maximum,
cela se déverse en moi par jet continu,
Carabosse, ma petite fée en silicone, enfouie en moi, allant en moi,
fouillant en moi, frottant en moi,
cela provoque un jet continu de plaisir, traversant tout mon corps, tous mes muscles,
mon cerveau, rien n’est épargné

oh cela n’a pas toujours été comme cela,
c’est comme cela en fait que depuis j’ai repris,
ce flot dense, sans discontinuité,
c’est grâce à l’affinement, à l’optimisation de ma technique
avec ces mois d’aneroless
où il faut exploiter au maximum chaque sensation, chaque contraction, chaque geste,
l’ensemble formant comme l’amorçage d’une source très en profondeur
mais il faut pomper, pomper et encore pomper
mais une fois que cela commence à couler,
ces sensations sont incomparables,
c’est comme si le noyau terrestre frissonnait avec nous,
en nous

mais bon, c’est bien agréable aussi
quand il y a comme cela un robinet ouvert en grand qui déverse

j’utilise tous les stratagèmes que j’ai mis au point ces dernières semaines
main par devant, effleurant le sexe, les couilles
pour obtenir l’injection de sensations péniennes,
cela marche merveilleusement bien,
je suis resté de longues minutes ainsi,
par exemple, tirant sur une couille de plus en plus
tout en pressant le masseur en moi,
comme les sensations changent,
j’ai aussi remarqué que dans ces moments,
j’aimais beaucoup pincer, griffer, enfoncer les ongles

la couleur et les tonalités des sensations ainsi,
se modifiaient tellement, c’était remarquable

enfin j’enlevais le masseur et continuais
avec mes doigts jouant dans la raie , s’enfonçant graduellement, ressortant
puis me pénétrant sans ménagement,
les contractions ont un rôle tellement important dès qu’il n’y a plus de masseur,
en fait ils viennent épouser les doigts,
former un fourreau autour et l’ensemble constitue une sorte de super masseur, je me suis rendu compte,
vivant, frémissant, ayant une vie indépendante, changeant de forme,
se séparant en plusieurs composants parfois quelques instants
puis se ressoudant, formant à nouveau un bloc compact formidablement planté dans mon fondement,
me faisant hurler de plaisir pendant de longues minutes

dès que le masseur n’est plus dans mon fondement mais que j’y vais avec la main,
le débit du robinet se réduit
mais comme je l’ai déjà écrit,
c’est compensé par la qualité supérieure des sensations,
en quelques secondes je m’adapte à ressentir de moins grandes quantités
mais de meilleure qualité
et bientôt tout mon corps s’y est adapté, frissonne, frémit, jouit

quel divin kaléidoscope,
je vous embrasse, mes amis

je pense fort à toi, cher @ch313,
j’espère que cela va mieux pour toi