#29260
bzo
Participant

me suis remis au lit
car j’en veux plus,
car j’en veux toujours plus, je suis insatiable,
ma chair est insatiable,
je suis un tonneau des Danaïdes,,
vous me versez 30 millions d’hectolitres de plaisir en moi,
l’instant d’après il y a déjà la place à nouveau
pour 30 autres millions d’hectolitres

bon, juste un bon quart d’heure, il faut que j’aille dormir,
cela fait des nuits et des nuits que je ne dors plus que quelques heures, 5, 6 au maximum
à cause de mon vice chéri
(et de quelques séries accessoirement…)

trop, c’est parfois trop de temps à autre,
enfin plutôt il y a trop et puis il y a trop,
là c’était vraiment trop, ce trop-là,
un trop, trop trop

je m’étais enserré l’appareil dans ma main puis j’ai enveloppé le tout bien serré entre mes cuisses,
en position du fœtus, tantôt je couinais, tantôt je rugissais, de plaisir,
en position du foetus, j’étais secoué de tremblements de plus en plus incontrôlables,
j’avais eu cette sensation une fois en descendant un escalator
qui avait un drôle de problème, tout le monde était secoué frénétiquement dessus,
je parie que quelques dames ont mouillé leur petite culotte
avec toutes ces secousses qui se répandaient à tout le corps

bref en position du foetus, j’eu la mauvaise bonne idée, d’y mettre en plus les doigts de l’autre main dans mon fondement,
je me suis dit, cela va être vraiment trop!
eh bien c’était effectivement trop,
mais pas dans le bon sens du terme,
les sensations se bousculaient, étaient devenues désordonnées, non reconnaissables,
le message de mes entrailles était brouillé

continué encore un peu, allant et venant d’une main rêveuse dans ma raie lubrifiée,
le bout des doigts frottant l’entrée, s’enfonçant un peu, ressortant,
replongeant, réémergeant,
je ne m’en lasse pas de ce jeu,
mes petites souris d’amour, comme je les appelle en ces moments, le bout de mes doigts

dormez tranquilles, braves gens,
la prostate veille sur vous, la prostate est avec vous,
je vous embrasse