#29356
bzo
Participant

je me suis mis au lit finalement,
avec l’idée juste de m’offrir quelques frissons, 5, 10 minutes
car trop assommé par la chaleur,
je ne me sentais pas capable de beaucoup plus,
il fallait que j’offre à ma chair, à ce fauve constamment affamé,
quelque chose en pâture

mais finalement j’y suis resté bien 45 minutes,
suis tout en sueur maintenant,
vais devoir prendre une douche, ce petit récit terminé, avant d’aller dormir

il y a un embouteillage de superlatifs dans ma tête encore une fois,
vais essayer de me calmer un peu, de rassembler mes esprits,
je vais vous faire un dessin plutôt pour commencer,
une représentation un peu naïve des forces vives qui jouent dans mon bassin

d’abord il y mon fondement avec au fond ma prostate,
enfin pas tout à fait au fond
mais elle donne l’impression d’être au fond, comme installé dans un nid,
vibrante, frissonnante, rayonnante, ma petite pile atomique d’amour,
ensemble ils forment mon pussy, prêt à s’enflammer

désormais il y a aussi mon sexe, en apparence au repos, le bougre, lové
mais lui aussi en fait vibrant, rayonnant, émettant sans cesse,
il vient emplir de ses bonnes ondes mâles, mon pussy
qui n’en demandait pas tant

je serre les cuisses , me met en chien de fusil, mon sexe vient se plaquer contre mon ventre,
je fais remonter une contraction et je viens aussi agacer ma raie un peu lubrifié du bout des doigts,
suis empli d’un trouble délicieux, d’un trouble infini,
de frissons comme de la soie partout en moi et de vent qui fait bouger tout cela doucement

je me tords lentement sur mon lit, je danse à l’horizontale,
comme des lianes, les ondes mâles et les ondes femelles s’entrelacent en moi puis se défont,
mon bassin est devenu comme une cornue d’alchimiste,
cela fume, cela glougloute, cela change de couleur et de densité en un instant
je me sens devenu divinement androgyne en cet instant dans ma tête, dans mon corps,
le masculin et le féminin sont en action, s’aiment en moi,
se sont éveillés l’un à l’autre, s’unissent à ne plus en finir

tout participe à cette fête, toutes les parties de mon corps,
il n’y a plus que cette danse qui compte,
cette danse si lascive, si gracieuse qui m’engloutit corps et âme,
qui m’emporte dans un tourbillon,
je sens avalé par une immense bouche qui joue avec sa langue dans tout mon corps,
je débouche dans l’océan, le ciel est au-dessus de moi partout,
je n’ai plus qu’à respirer, le grand large emplit mes poumons,
les courants m’emportent, je suis au loin

j’aapprends à m’aimer,
j’ai commencé les travaux pratiques