#29437
bzo
Participant

Ce que l’on appelle aujourd’hui la méditation de pleine conscience

c’est intéressant ce que tu écris là, très intéressant,
j’ai été voir sur wikipedia ce qu’est la méditation de pleine conscience
et c’est assez étonnant à quel point cela correspond par certains aspects
au processus que j’utilise pour ne pas me laisser troubler par ce que j’appelle mon moi pensant
et ainsi laisser mon corps mener la danse au plus près du plaisir

je me suis fais une petite séance bien agréable,
je l’ai interrompu car des ouvriers sont en train de monter
des échafaudages sur la façade des bureaux d’en face,
j’habite au troisième, toute la façade en sera bientôt couverte jusqu’au toit
mais ils font beaucoup de boucan pour l’instant et cela parle haut,
cela me gênait, j’avais l’impression presque par moments qu’ils étaient dans la pièce

séance délicieuse malgré tout,
ce plaisir au féminin, il n’y a vraiment que cela qui m’intéresse,
constamment l’améliorer, le vivre de plus en plus pleinement

je l’appelle ainsi car je suis me jeté sur les descriptions qu’on en trouve sur le net,
des témoignages de femmes
et après examen ce que je ressens, de ce que j’éprouve,
de ce que je vis avec ce corps dans ces moments,
j’assimile sans la moindre hésitation, sans la moindre gêne,
mon expérience durant les séances au plaisir au féminin

je disais donc qu’il y a que ce plaisir au féminin qui m’intéresse
avec ses hauts comme avec ses bas,
cette chair quand elle est en fleur, quand elle se pâme,
la sensation de libération, la sensation d’épanouissement, cette sensation de plénitude,
c’est incomparable, cela n’a pas de prix

cette bidoche, dans ces moments-là, il faut la voir,
c’est de la bidoche de mustang galopant sur un pré,
les sabots qui touchent terre à chaque foulée, les muscles qui se tendent, qui se détendent,
l’avancée légère, irrésistible, le ciel, le soleil qui semblent complices,
un réacteur dans la croupe, une élégance dans les mouvements à couper le souffle,
j’aime me sentir animal ahanant, suant, bandant les muscles en plein effort

j’aime me sentir dans la nature réintégré par ce plaisir au féminin,
si harmonieux, si chantant, si dansant,
si plein,
si plein de rythme soyeux, ondulant,
je me sens empli de courbes, de courbes dansantes, soyeuses,
un chant s’élève en moi, empli ma chair,
j’en pleurerai tellement c’est bon de se sentir des ailes à ce point,
de s’élever, de s’alléger

couché sur mon lit, les jambes écartées, la main droite posée sur le haut de la cuisse,
les doigts contre les couilles et appuyant un peu sur le périnée aussi,
l’autre main caresse lentement ma poitrine
mais je soulève ma paume
et ne laisse plus que le bout de mes doigts au contact de la peau,
je les fais courir , je les glisse par monts et par vaux,
ma chair s’enflamme sur leur passage,
j’ai de légers soubresauts tellement ces bouts de doigts attise un feu,
je presse l’autre main, je la bouge un peu
et en même temps je fais monter de lentes contractions en moi

mon pussy est heureux, empli par une chaleur liquide,
une chaleur soyeuse, vibrante, on dirait un être vivant cette chaleur,
un serpent ondulant dans mon bassin, se frottant à tout,
cela explose de plus en plus, de douces explosions riantes,
des millions de libellules qui se répandent dans mon corps,
je sens leurs ailes frémissant à toute vitesse
et puis leur zigzag incessant

ce bonheur dans ma chair, cette félicité, elle appartient au soleil, aux planètes
ils me l’ont prêté quelques instants,
je fais un avec l’univers, je tourne en orbite

grosses bises à tout le monde