j’emploie le mot de plaisir
mais ces derniers temps, mon plaisir a tellement changé de nature
il faudrait que j’emploie plutôt le mot bien-être pour qualifier ce que j’éprouve,
je suis empli de vagues de bien-être, pour reprendre un mot que j’utilise beaucoup ces derniers jours,
par une extraordinaire onctuosité qui se meut lentement en moi
et mon anus-pussy, c’est comme un pot de confiture entre mes jambes,
quand j’y mets le doigt, j’ai l’impression de touiller dans un pot de confiture
ce matin , je me suis éveillé très tôt, alors plutôt que d’essayer de me rendormir
comme hier je me suis couché très tôt, vers 23h alors que d’habitude je me mets au lit vers 2h du matin,
je me suis dit que je vais me faire une petite séance
c’est encore les effets de la canicule, avant-hier a été la dernière journée de grande chaleur
mais aussi la plus étouffante et j’ai très mal dormi
et puis j’ai peu pratiqué aussi ces derniers jours, le moindre mouvement me mettait en nage,
alors ma façon très active, avec beaucoup de mouvements, beaucoup de caresses,
beaucoup de passion,
par cette chaleur je n’avais plus trop envie,
donc ce matin quand je me suis éveillé vers 5h du matin, je me suis dis,
c’est le moment pour s’offrir une séance
le plaisir est monté tellement progressivement, cette sensation de bien-être,
d’épanouissement du féminin en moi, d’épanouissement de la chair en moi,
c’est comme un orchestre symphonique où chaque instrument progressivement entrait dans la danse
et peu à peu c’est une musique riche, dense qui s’élevait de tous les côtés,
chacun jouant la même partition mais apportant quelque chose de différent, des tonalités autres
tout en contribuant à l’harmonie générale
cette douceur, cette onctuosité, un avant-goût de paradis,
depuis que le pôle mâle est activé en moi et que j’ai ces ondes sexuelles masculines
qui viennent dans mon anus-pussy,
le féminin peut tellement prendre son envol,
cette sensation de bien-être dans ma chair, de légèreté ineffable,
ce matin j’ai eu un orgasme,
la sensation de bien-être devenait de plus en plus intense
mais tellement progressivement, j’étais lentement soulevé, arraché à ce corps,
je m’éloignais, je sentais qu’il continuait à nager dans cette mer onctueuse
mais moi j’étais comme une capsule détachée de la fusée porteuse,
je dérivais quelque part en altitude
et puis chacun de mes mouvements faisait comme bouger une mer en moi,
je bougeais un peu la jambe et c’était comme un liquide en moi se mettait en mouvement,
je sentais la courbe des vagues, elles dansaient en moi,
elles s’entrechoquaient doucement, s’enlaçaient, se serraient, glissaient l’une contre l’autre,
sensation de douceur, de puissance et d’harmonie,
le féminin bourgeonné, en fleur, sous le ciel affichant ses couleurs,
frémissement généralisé dans mes cellules, toutes ces pétales frissonnant,
quel miel, quel nectar dans ma chair
je dois m’arrêter, il faut que j’aille travailler
mais ce soir, les températures seront plus clémentes pour d’autres aventures délicieuses