#29695
bzo
Participant

hier soir, au lit je me procurais doucement, tranquillement du plaisir,
j’étais sur mon tapis volant en vitesse de croisière,
j’étais assez fatigué, ceci expliquait cela,
j’ai senti tout à coup le sommeil
comme un gros brouillard qui arrivait irrésistiblement,
j’ai ralenti,
j’ai rangé mon tapis volant sur le bas-côté
et déjà la faune et flore grouillantes de la nuit étaient là,
je me rappelle qu’avant de m’endormir, je me suis dit,
“tiens, tu es encore là, tu es aussi là”,
quel rôle joue durant notre sommeil dans nos rêves, notre prostate?
je me pose sérieusement la question,
je crois qu’elle n’est pas étrangère à toute la fantasmagorie fantastique durant notre sommeil

ce matin donc, à peine éveillé, mes mains sont déjà en action,
je sens mon tapis volant qui s’ébroue sous moi,
délicieuse impression d’avoir dormi dessus,
d’une espèce de continuité entre ma séance d’hier soir,
ma nuit avec mes beaux, avec mes magnifiques rêves,
les aventures d’Indiana Jones, à côté de ce que je vis durant mon sommeil,
c’est de la gnognotte
et puis la séance entamée ce matin, je les ai senti reliés,
avoir un fil conducteur

ce matin, une bonne heure, voire plus,
par moments juste séance d’entraînement où je testais des choses
et d’autres où j’étais emporté, où je chevauchais la vague du plaisir

une des raisons au succès de cette séance ce matin
a été que j’ai réussi à appliquer parfaitement
l’alternance de moments yeux fermés et de moments yeux ouverts,
comme c’est puissant ce mécanisme quand on parvient à le gérer

je m’avance peut-être un peu rapidement
mais je crois que j’ai trouvé le système,
je ne vais pas en dire plus, je vais attendre d’avoir confirmation
mais il semble qu’il y a des repères, un rythme à respecter,
les vagues du plaisir, les prendre dans le bon sens du poil,
pour réussir parfaitement ces transitions
et alors le bénéfice est vraiment étonnant,
c’est incroyablement puissant comme mécanisme

comme mes gémissement semblaient dégouliner de plaisir ce matin,
je les entendais et je mesurai immédiatement leur excellente santé,
c’étaient des gémissements, des râles bien nourris, plein de vigueur,
de la tripe exultante,
du rendu vocal de tripe riche, de tripe en pâmoison,
ces tripes-là baignaient dans de l’arc en ciel,
étaient entourées de gros nuages cotonneux qui dérivaient lentement,
il y avait du bleu lumineux, profond partout autour
et le rouge sang de mes tripes propulsées dans la stratosphère

mon pussy était un nid grouillant,
comme cela grouillait là en bas,
une vraie pondeuse de miracles, cette bestiole-là, dans ces bons jours

processus en accéléré majeur,
je sentais l’oeuf du plaisir arriver entre mes jambes,
en une fraction de seconde je la sentais éclore, des petites ailes duveteuses s’ébrouer
et déjà cela s’envolait, s’éloignait vers l’horizon,
comme j’ai aimé sentir ces ailes en moi,
en un éclair, elles ont pris de l’envergure, elles se sont ouvertes en moi,
elles ont commencé à battre doucement,
avec de plus en plus d’amplitude,
l’élévation, la prise de distance du sol, la légèreté,
surtout la légèreté,
tout cela était d’une légèreté confondante,
l’air devenai quelques instants de la soie sur leur passage,
il y avait aussi des changements de couleur constamment,
le bleu du ciel, le jaune éclatant du soleil
et puis l’arc en ciel du plaisir se confondant,
formant une palette divine, changeante,
coulant comme de l’eau irisée derrière mes yeux
une éruption de couleurs, un volcan de joie, la vie,
la vie loin des chaînes

je vous embrasse