#29739
bzo
Participant

été me promener dans le centre de Bruxelles, quelques courses,
comme je me sentais bien, détendu,
je sentais encore le féminin imprégner ma chair,
je me sentais ouvert, tranquille, détendu, nonchalant,
comme un roseau au vent

je n’en finissais pas d’admirer les femmes au passage,
leurs courbes qui m’affolent toujours autant,
leurs seins nus sous la toile, on devine leurs mouvements,
on les chérit à distance, on les couve des yeux

je dois constamment me rappeler que j’ai presque 60 ans
et que je ne peux plus sourire d’une certaine façon à des jeunes filles,
tant pis je me contenterais de me poser comme une mouche discrète sur leur chute de hanche,
me laisser bercer par le rythme nonchalant de leurs pas,
avec un peu de chance, je pourrai même me glisser entre deux tissus,
trouver une petite ouverture et goûter à leur peau discrètement