#29762
bzo
Participant

encore une séance délicieuse, tellement délicieuse!

je me suis assis devant mon ordinateur pour faire ce petit récit
et je sens encore couler en moi tout ce nectar,
enfin plutôt ses traces sont encore tellement fortes
que j’ai l’impression encore de le sentir

sa densité de sirop chaud, onctueux (comme je l’aime ce mot ces derniers temps)
coulant partout en moi en vagues lentes,
je me suis jamais senti aussi bien dans ma vie,
cette félicité, cet épanouissement sont en train de déborder dans mon quotidien,
je regarde les autres, j’interagis avec eux, depuis ma chair comblée et heureuse

j’ai écrit plus haut de cette faculté que j’ai à présent
de lâcher les rennes, de les laisser à mon corps
et de les reprendre selon mon envie,
ce genre d’affirmation peut paraître mystérieuse

j’ai fais tout une analyse technique assez détaillée plus haut,
dans le message que @jieffe avait aimé
mais on peut résumer cela,
c’est une affaire d’attention essentiellement

faire attention, c’est diriger les opérations,
il faut apprendre à ne plus faire attention
et ainsi le corps va pouvoir faire attention à votre place

c’est un petit exercice mental, entraînez-vous à ne plus faire attention à rien
mais continuez à être agissant, à être en action
et le corps très rapidement va s’emparer de votre attention
et c’est lui qui va mener les débats

c’est votre corps qui va faire attention à votre place,
vous, vous n’avez plus qu’à vous laisser aller confortablement
et déguster tout ce qui arrive

une fois qu’on a l’habitude, c’est un changement de relais
qui se fait en une fraction de seconde

aujourd’hui encore tellement de miel a coulé en moi,
l’alternance moments yeux ouverts, moments yeux fermés
est devenue tellement simple, tellement facile,
m’apporte tellement de richesse

c’est bien simple, ces derniers jours tout est nouveau constamment,
chaque sensation éprouvée semble inconnue au bataillon jusqu’ici,
je semble l’éprouver pour la première fois

j’ai parlé de cette puissance supplémentaire qui a atterri sous mon capot
et que j’avais encore du mal avec,
qu’il fallait que je m’y habitue, que j’étais pas mal débordé par moments,
cela commence à bien aller,
vraiment bien

allez, mes chéris, mes chéries,
caressez-vous, embrassez-vous,
soyez sage, enfin pas trop,
pas du tout même