#29836
Ch313
Participant

Je continue mon propos sur l’hypnose en l’exprimant sous forme d’image.
C’est une sorte de vallée bordée de falaises ; de nombreux câbles plus ou moins tendus relient les sommets.
Je suis suspendu à ces câbles, je me balance de l’un à l’autre, tantôt en haut, tantôt en bas, à gauche ou à droite.
J’imagine la falaise de gauche comme mon conscient, celle de droite comme mon inconscient et je vais de l’un à l’autre à folle allure. Mais aussi un côté c’est LUI, l’autre c’est ELLE. Et tous ces ‘liens’ qui les réunissent. Dans un orage vertigineux les liens se tendent, les sommets se rapprochent, se rejoignent m’englobant intégralement. Comme si c’était devenu une caverne, sans fond, il n’y a plus ni haut ni bas. Je suis tout à la fois, lui, elle, la caverne et je ‘baroulle’ sans fin dans cet univers sans limites. Ce doit être ça l’orgasme.

Je me suis questionné sur la ‘réalité’ de ce processus. Comment cela pouvait arriver.
C’est là que je comprends l’importance et l’impact du protocole. Et je peux en rapprocher les différents éléments aux notions de l’hypnose comme l’ancrage et l’inducteur.
Mon installation dans mon fauteuil sera mon ancrage, le masseur devenant mon inducteur.
Cela pouvant expliquer mon hyper réactivité à mon désir : je ‘décolle’ aussi vite qu’on le voit dans un spectacle d’hypnose.
Je reviens aussi rapidement à ‘l’état normal’ de la même façon. Je suis ‘bien’ sans frustration et plus étonnant encore, s’il s’agissait d’une fausse alerte, je reprends presqu’instantanément mon voyage là où je l’ai interrompu.

À suivre …