#30191
bzo
Participant

« L’amour me va bien…Je me sens si bien, du fait d’avoir la conscience de cet espace intérieur de plaisir qui est le mien aujourd’hui…C’est incroyable comme ça ne m’allait pas que l’espace de plaisir soit à l’extérieur de moi, à distance, et qu’il soit à l’air libre…Comme ça me va beaucoup mieux qu’il soit à l’intérieur de moi, et qu’il ait à être exploré…Je me sens bien dans ma peau de femme…Avec ce sexe qui vit en moi, cette zone de plaisir, cet univers enchanté d’amour…C’est beau…

Avec la découverte de ce « château intérieur », c’est comme si toute ma personne était l’enveloppe du plaisir, et en conséquence, dans mon esprit, tout mon corps est habité par ce plaisir, tout mon corps reçoit ce plaisir, donc tout mon corps reçoit la grâce du plaisir, alors qu’avant il n’y avait que le mince fil qui va du gland jusqu’au cerveau…et encore, depuis que j’avais découvert la composante psychique du plaisir…

Là je me couche, et je suis fourreau, beau fourreau, belle gaine, douce et sensible, mais aussi détendue…

superbe, j’ai tellement vibré en lisant cela,
c’est tellement aussi ce que je ressens durant la séance,
j’aime tellement me laisser envahir par ce féminin et me laisser entraîner, emporter

ressentir ainsi, c’est tellement délicieux, tellement voluptueux,
l’image que j’aime bien utiliser, c’est celle de liane lascive,
je me sens tellement bien en liane lascive ondulant langoureusement sur le matelas,
je me laisse aller à mes caresses sans retenue et sans tabou,
je m’enlace, je roule, je me tords de plaisir,
je malaxe mes seins qui semblent deux fournaises allumées

et puis quand une contraction remonte en moi,
je sens mon bassin élastique se donner, se laisser aller, pour mieux ressentir la pénétration,
c’est une houle tellement puissante qui m’envahit, qui remonte en moi

des courbes gracieuses dansent partout en moi dans ces moments,
font frémir mon corps de l’intérieur,
j’adapte le rythme et les mouvements de mes membres à ce que je ressens
et ce sont des caresses sans fin,
comme j’aime sentir aussi ma peau,
elle semble s’enflammer sous mes doigts,
je ralentis exprès leur mouvement, pour bien sentir chaque millimètre du parcours,
sentir la topologie de chaque centimètre carré

quelle volupté sans fin,
quand le corps m’entraîne ainsi
et que je ne suis plus qu’une éponge imbibée d’un plaisir confinant à l’extase

extase, c’est le mot, mon plaisir désormais
m’entraîne toujours dans une sorte d’extase voluptueuse
qui dure et qui dure
au rythme de mes mouvements, de mes caresses
et de mes deux pôles, masculin et féminin, activés
rayonnant à pleine puissance