#30279
Andraneros
Participant

Tu nous as dit hier matin James Tiberius Kirk alias @jieffe :

Un nouveau très beau voyage hier soir, certainement le plus intense jusque là…. (la séance) d’hier soir a été fracassante. Avec des montées lentes qui se terminaient par une explosion de jouissance. Extraordinaire…

Tu nous écrivais le 24 août :

J’écrivais hier à un ami que ma pratique évoluait peu, et je me demandais comment pouvait elle évoluer tant les orgasmes que j’ai durant mes séances sont intenses. Je pensais qu’il était impossible qu’elle évolue.
Et bien je n’en suis plus très sûr aujourd’hui.

Je suppose que tu en est encore moins sûr depuis avant-hier, le 4 septembre. Tu peux, au contraire, être désormais convaincu que plus tu vivras ces moments d’extases orgasmiques, plus la jouissance submergera ta conscience.
Ton cheminement est magnifique. Je me répète parce qu’il n’y a rien d’autre à dire. Chacun de tes messages qui nous disent que ta dernière session t’a plongé dans la jouissance encore plus profondément que les précédentes m’apporte sa dose de bonheur. Je ne m’en lasse pas.

Tu est donc maintenant capable de lancer ta session sans masseur, évolution importante depuis que tu avais noté que tes sensations prostatiques commençaient à apparaître dès la lubrification. Quand tu le veux tu sais contrôler ton excitation, retarder l’insertion de ton masseur, malgré l’appel, que je suppose pressant, de ta prostate, pour développer ta sensibilité aux seuls effets de ton relâchement, de ta respiration, de ta concentration et de tes contractions volontaires.

surprise, j’ai eu les prémices d’orgasmes, relativement puissants.

Quand je lis « prémices d’orgasmes » associé à « puissants » je suis tenté de comprendre « orgasmes » sans restriction. Comment se situent ces « prémices » par rapport aux « simples » vagues de plaisir qui ont marqué ton accès à aux orgasmes que tu connais maintenant ?
C’est la première fois que je lis le témoignage d’un lien aussi direct entre brosse à dents électrique et plaisir prostatique. En effet dans le tao un lien est fait entre la bouche et les autres cavités rondes du corps. Tu pourrais sérieusement envisager des expériences systématiques sur ce point.

une bonne demi heure d’orgasmes tonitruants, suivi d’une brève coupure pour reprendre mes esprits, et de nouveau une demi heure de plaisirs intenses.

Tu es maintenant devenu capable de faire une coupure volontaire dans tes sessions et de les reprendre naturellement avec la plus grande facilité. C’est encore un progrès notable même s’il ne concerne pas l’intensité de tes orgasmes. Ce contrôle te permet en effet de reprendre ton souffle (on peut se retrouver facilement en apnée au milieu d’un orgasme intense), de laisser ton rythme cardiaque redescendre, de reprendre conscience, de boire ou de t’alimenter (sucres) pour reprendre des forces et de choisir de relancer ta session éventuellement sur un mode différent, de changer de masseur pour varier les stimulations ou de replonger avec encore plus d’avidité dans ton bain orgasmique. J’ai l’impression que c’est la première fois que tu fais une telle coupure sans y être obligé par quelque motif que ce soit.

Ce que tu dis sur la « localisation » de ton plaisir :

Je serais incapable de dire où il prend sa source. Je sens bien le masseur, ma prostate, mais je suis incapable de dire si mes orgasmes débutent ici. (… ) Je ne sais même pas où est ce qu’il se diffuse, certainement parce que c’est dans tout le corps? Il arrive, emporte tout sur son passage, vous fait voir des étoiles lorsqu’il monte doucement, et quand il est là, c’est déconnexion neuronale totale.

Je comprends que ton cheminement t’a amené à l’étape 58 de la carte au trésor et la durée de ta sessions en deux longues périodes bien distinctes et aussi intenses l’une que l’autre te font valider l’étape 59. Quand bientôt tu auras reproduit à plusieurs reprises l’équivalent de ta dernière session tu valideras l’étape 60.

Il faut vraiment que je fasse un stage découverte du Tantra, je ne parviens absolument pas à faire circuler cette énergie.

Ton expérience présente deux faces. D’une part celle que tu mentionnes spontanément dans la citation ci-dessus, d’autre part celle, plus banale, qui tient à la nouveauté et à l’intensité d’un phénomène auquel tu vas peu à peu t’habituer et que tu pourras vraisemblablement de mieux en mieux canaliser. Je compare ce que tu vis avec cette énergie sexuelle qui crée tant de pression aux premiers plaisirs intenses que nous connaissons aux débuts de notre cheminement qui se traduisent par des contractions instinctives de défense avant que nous apprenions à vivre cette intensité sans résistance. Tu es maintenant très avancé dans ton cheminement mais cela n’empêche pas ton organisme de répéter certaines réactions de défense.

Pour information, mon sexe durant mes séances reste souple (entendez par là mou, flasque, au repos). Je peux me caresser les testicules, mon pénis si je le souhaite, mais il ne durcit pas pour autant.

C’est identique chez moi et cet état est confirmé par de nombreux messages sur les forums spécialisés. Mais comme tu le dis ce n’est pas une règle, chaque homme réagit à sa manière, certains sans érection, d’autres avec une érection molle, d’autres avec une érection clignotante, d’autres enfin avec une érection permanente.

hier soir j’ai vénéré mon cul. Vraiment

Tu n’avais pas employé ce mot depuis le 10 janvier :

(je) me suis rendu compte qu’habituellement je cherche à provoquer l’orgasme, ce que je ne croyais pas faire et n’avais pas remarqué. (… )
j’ai tenté autre chose hier. Je contracte légèrement mon anus, et maintient cette contraction. Si au bout d’un moment (disons 1 à 2 mn, je n’ai pas chronométré) il ne se passe rien, je relâche et recommence (… )
En maintenant cette contraction je commence à ressentir du plaisir dans la zone pelvienne (… ) plutôt que de faire comme je fais habituellement, chercher à provoquer l’orgasme par des mouvements, des caresses, des pensées érotiques…, j’ai laissé faire mon corps, et j’ai observé ce plaisir (… ) et chercher à me détendre et à m’abandonner le plus possible. Un peu comme dans la méditation lorsque l’on observe son souffle (… )
Attention, je n’ai pas encore vécu d’orgasmes (… ) Mais si avec mon ancienne méthode j’ai pu déclencher à plusieurs reprises de bonnes vagues de plaisir, celles d’hier soir ont été plus plaisantes et plus satisfaisantes, bien que peut-être moins intenses (encore que, différentes en tout cas). (… )
Je pense qu’il s’agit de ces petits orgasmes (qui n’en sont pas encore) dont on parle au travers des discussions qui deviendront grands. (… ) Le dernier, alors que j’allais arrêter la séance a été particulier. Comme je l’ai dit, j’ai laissé faire mon corps et mon cul a pris les commandes. Contractions, décontractions, appuyées, plus légères…. il se débrouillait tout seul.
Je m’efforçais pendant ce temps de me décontracter, de m’abandonner et de me concentrer sur ce plaisir, mais ce n’est pas facile. Je pense que la vraie difficulté est là. Bien sûr on le lit, et on croit le faire, mais cela demande de la pratique pour y parvenir.

L’emploi que tu en as fait à l’époque était purement technique. Aujourd’hui tu l’écris dans une phrase chargée d’émotions. C’est nouveau. C’est la conséquence de la profonde transformation de ta sensualité. La répétition presque quotidienne de sessions pendant lesquelles tu vis de longues séries d’orgasmes qui submergent ta conscience, modifie la perception et l’image que tu as de ton corps. Au fil des semaines ta transformation est de plus en plus perceptible. J’espère que tu la vis dans l’allégresse, sans crainte ni angoisse.

Bon cheminement @jieffe.