#30370
bzo
Participant

j’ai l’impression que je vais passer ma journée au lit à me donner du plaisir,
pourquoi pas, il y a bien pire façon de passer ses journées un dimanche

tout à l’heure après mon petit déjeuner,
je me suis déshabillé en hâte comme si je n’avais plus pratiqué depuis des lustres,
alors qu’hier j’avais tout de même eu au moins deux heures de séances
mais le désir me brûlait les entrailles
et je n’avais qu’une hâte,
être empli de plaisir, sentir mes mains courir sur ma peau
et des contractions me remonter l’anus-pussy

à peine ma main a commencé à effleurer ma peau,
a commencé à se déplacer lentement sur ma peau,
que déjà comme un feu de broussailles se répandait en moi
et quand quelques instants après,
j’ai laissé deux, trois doigts errer dans ma raie légèrement lubrifiée,
juste effleurant, montant et descendant rêveusement, nonchalamment,
j’étais secoué de tremblements et de convulsions,
j’enfonçais bien fort tout à coup deux doigts
qui pénétrèrent comme dans du beurre,
ma chair s’écartait avec gourmandise, les happait comme un marécage,
une contraction se chargeait de prendre le relais,
d’agripper les doigts et les tirer profondément dans mes entrailles,
je les sentais remonter jusqu’à dans ma gorge,
faisant fondre tout sur leur passage,
un lent râle s’échappa par ma gorge, un plaisir gras, volubile, volumineux,

bon dieu de bon dieu, quelle séance,
j’ai entendu il y a pas longtemps sur France-Inter que c’est la nuit
qu’on assimile réellement ce qu’on a étudié, ce qu’on a appris le jour d’avant,
là, durant cette séance, tout ce que j’avais fait comme progrès hier,
semblait s’être miraculeusement mis en place

ce nectar, ce baume, partout en moi,
cette danse, cette danse ondoyante,
comme j’aime sentir en moi cette danse du plaisir,
cette danse si onctueuse, si sensuelle, si langoureuse,
les muscles semblent n’être plus que des caresses en mouvement,
emplis de chaleur, de frissons, d’éclairs doux, rieurs, qui pointent le doigt vers le ciel

ce grand rire de ma chair, cette fête pleines de couleurs,
je m’enlaçais comme on enlace son amant,
je sentais mon dos avec mes mains, me serrant tout contre moi
tandis que je pénétrais dans la chair tendre de ce bas-ventre offert,
de ce bas-ventre ouvert, cédant sous la pression de mes va et vient ,
ce bas ventre comme une fournaise
où se mêlait le miel chaud et frémissant de lentes vagues
et la dureté délicieuse de cette bite comme un vaisseau se frayant un chemin

à un moment, ma chair brusquement s’est transformée en ouragan tournoyant,
j’étais secoué de convulsions et de tremblements,
mon premier super O au féminin,
j’ai été tellement surpris que j’ai un peu calé, freiné,
cela a duré une trentaine de secondes
mais cela aurait pu être bien plu long et bien plus puissant,
ce sera pour la prochaine fois

pour l’instant je pratique surtout les yeux ouverts,
cela me convient mieux pour le moment,
mon plaisir a besoin de sortir, que la fête se passe dehors,
j’ai besoin de voir mes mains courir sur ma peau,
besoin de voir mes hanches onduler,
besoin de voir tous ces débordements délicieux,
ce corps en délire, en roue libre