#30413
bzo
Participant

à la sortie d’une demie heure tellement délicieuse
mais tellement délicieuse

quelle différence tout de suite
quand vous êtes en moyenne du potentiel de chaque sensation ressentie,
entre 75 et 100%,
au lieu du yo-yo nettement plus prononcé que j’avais jusque là,
entre disons, de 25% à 100%

gros ajustement,
il faut à nouveau ré-apprendre certaines choses

je me caresse, je suis en mode liane lascive,
frottant fiévreusement mes jambes l’une contre l’autre,
mes mains aussi vont et viennent,
remontent vers les seins,
comme j’aime les empoigner, es presser, les faire monter vers le haut,
j’ouvre toujours les yeux à ce moment pour les voir compressés ainsi,
je fais quelques lents mouvements circulaires,
les déplaçant un peu latéralement tout en les gardant bien pressés,
je m’abreuve de la vision de ce corps se caressant
de cette poitrine frémissante, palpitante

plus bas mes hanches bougent lascivement au ralenti, attendant leur tour,
mes cuisses pressées l’une contre l’autre,
compressent mes parties génitales qui rayonnent doucement plein de bonnes ondes mâles
ravissant le féminin en moi qui a pris les commandes des opérations,
elle se pâme, elle semble prendre son élan à tout instant et s’élancer dans un vol plané,
toutes ces ondes mâles, c’est du bon carburant pour le vol,
elle se délecte, elle s’épanouit, elle rit
et toute ma chair rit avec elle

après quelques minutes ainsi de corps à corps amoureux en moi
entre le masculin et le féminin,
je descends ma main vers la base de ma verge, je pousse deux, trois doigts bien contre,
j’écarte légèrement les cuisses, laisse un peu de jeu
et je fais remonter lentement une contraction,
mon sexe bouge lentement sous l’effet de celle-ci,
va d’une cuisse à l’autre, comme un pantin désarticulé,
les ondes mâles redoublent d’intensité
et viennent renforcer d’une façon incroyable la sensation de pénétration
initiée par la contraction

ma tête se met à aller de gauche à droite comme un pendule affolé
sous la puissance du plaisir qui m’a envahi,
je gémis très fort, très longuement,
un taureau est en train de galoper en moi onctueusement,
il tourne, il cherche son chemin, tout mon bassin semble frissonner,
je ne bouge plus à part cela

toutes les sensations éveillées, courent en moi librement pour l’instant
comme un troupeau d’animaux sauvages sur une plaine,
je ne veux plus rien en perdre,
il n’y a plus rien moi d’autre qui existe pour l’instant
que ces galops de douceur chaude et frissonnante
qui montent en bouquet depuis mon bassin

je continue à me caresser lentement de la main gauche,
je trace de lentes courbes sur ma peau un peu au hasard,
filets soyeux sur ma peau,
je relâche la contraction,
je me remets à bouger,
je place mes parties génitales derrière mes cuisses,
elles se retrouvent compressées derrière,
le mouvement suave de mes hanches et le ballet de mes jambes se frottant l’une contre l’autre,
a repris,
compressant dans tous les directions mes couilles et mon sexe sans arrêt,
il durcit un peu sous l’effet des nombreux frottements et pressions,
pas grave, cela passera,
en attendant, c’est du miel et des courbes frissonnantes qui ondulent,
partout

son corps à elle dans mon corps, son corps à elle, collé à ma chair,
ma chair avec elle collée à moi,
ivre de bonheur, se lâchant, se laissant aller, s’ouvrant toujours plus
tellement offert, tellement ouvert,
état de réceptivité totale, état d’ouverture totale,
ivresse incomparable de se sentir ainsi,
de se sentir ainsi tellement empli du féminin,
du féminin en train de s’épanouir,
de palpiter de bonheur,
regard énamouré et plein de gratitude vers les étoiles

à mille lieues de ma carapace d’homme avec toutes ses défenses,
cuirassier touché, coulé,
je baigne nu dans l’océan
et l’eau du plaisir me pénètre par toutes les pores de la peau