#30460
bzo
Participant

pfiouu, je sors d’une séance d’une demie heure,
j’ai recommencé à pleurer à chaudes larmes,
les vagues du plaisir passaient en moi et c’était tellement intense, tellement riche,
que les larmes se remettaient à jaillir par mes yeux, à se déverser,
j’étais empli d’une émotion et d’une gratitude sans bornes

je ne sais pas bien où tout cela va s’arrêter
mais depuis quelques jours ma progression est en train de s’accélérer à la vitesse grand V,
là j’ai essayé à nouveau l’activation des ondes mâles en moi,
le chipotage de mes parties génitales uniquement avec les cuisses,
j’avais déjà noté à quel point c’était bon
mais après plusieurs essais j’avais plus ou moins abandonné
car comme je l’ai écrit, j’avais plusieurs fois du arrêter brusquement pour ne pas éjaculer,
trop de mouvements, trop de frottements,
les cuisses portent toute la houle sensuelle, langoureuse du bassin
et quand elles transmettent cela aux parties génitales,
les choses peuvent aller très vite

mais là avec l’économie de mouvements qui est la mienne désormais,
avec cette alternance de moments où le corps est en action pour éveiller les vagues
et de moments où je suis en apparence à l’arrêt
mais où tout mon être est comme une grande oreille tournée vers l’intérieur,
en train de plonger toujours plus profondément,
jusqu’à se lover entièrement entre les bras puissants du plaisir,
en train de me laisser emporter, de me laisser emmener,
en train de m’offrir toujours plus, roulé par les vagues caressantes, lascives,
onctuosité pénétrante, courbes dansantes, frémissantes,
douceur incroyable, généralisée, qui entre de partout en moi,
soie des profondeurs

couché nu sur le sable chaud d’un rivage lointain, les jambes écartées,
l’eau remonte en moi, me fouille jusqu’au plus profond de mon être,
va et vient sublime, l’océan me pénètre, s’enfonce en moi,
douceur riante de cette puissance sans bornes qui m’emplit,
me soulève de terre, me disperse aux quatre coins de l’horizon,
soleil couchant, amour rougeoyant,

la vie est tellement concentrée pour l’instant,
le temps a freiné,
de plus en plus concentré je suis,
comme un noyau au milieu d’un magma de lave bouillonnante