#30478
bzo
Participant

je prends une pause, je me prépare un thé,
une heure et demie que je suis au lit,
à me tordre de plaisir, à gémir, à crier,
reprendre mon souffle, reprendre haleine,
la nuit est longue, pas besoin de se presser

je suis devenu tellement sensible au moindre mouvement de mon sexe,
au moindre frottement sur mes parties génitales,
ma cuisse vient heurter mon pénis au repos,
cela envoie directement plein d’ondes de choc délicieuses dans toutes les directions,
mon corps en un instant en est envahi,
je ne bouge plus, je déguste

mon sexe continue à bouger lentement comme sur un axe en équilibre instable,
il glisse progressivement tout en s’affaissant vers l’autre cuisse,
tout mon être semble attaché à ce mouvement, semble en dépendre,
je le suis à la trace, millimètre par millimètre,
je suis son périple comme si c’était la chose la plus importante au monde,
des frissons onctueux montent en moi,
des filets de chaleur étoilée convergent vers mon cerveau
au fur et à masure de son déplacement léthargique

il vient heurter la cuisse, il s’arrête net,
je descend la main, j’enfonce deux doigts dans ma bourse, pressant une couille vers le côté,
distendant la peau poilue,
je ne bouge plus la main, je serre un peu les cuisse dessus, je fais monter une contraction lentement,
celle-ci fait se déplacer légèrement mes parties génitales,
toutes sortes de couches de pressions dans ce mille feuilles
de peau, de chair, de nerfs, de sang, entre mes jambes,
cela se frotte de tous les côtés là-dedans, cela se presse de tous les côtés là-dedans,
c’est la tectonique des plaques entre mes cuisses,
je frémis de tout mon être,
des douces courbes de chaleur se mettent à onduler partout en moi

je bouge mon tronc, mes hanches, je frotte mes jambes poilues l’une contre l’autre,
j’entre en mode liane lascive,
cela remue maintenant très nettement entre mes cuisses
de plus en plus serrées sur ce paquet de chair sous pression, prêt à exploser,
des vagues très intenses dansent de tous les côtés maintenant,
je tangue, une houle puissante mais tellement onctueuse, tellement langoureuse,
s’est emparée de moi

je remue de plus en plus,je me tords comme un serpent dérangé plutôt de plus en plus
je me caresse le torse, les épaules, je presse mes seins,
je gémis sans discontinuité très fort,
le plaisir me met complètement hors de moi à présent,
je ne me contrôle plus du tout, je crie de plus en plus fort,
il faut que je me retienne un peu, les voisins vont finir par venir sonner à ma porte,
fuck les voisins, je ferai semblant de ne pas être chez moi,
ils peuvent toujours sonner,
ils peuvent venir même avec un bulldozer s’ils le veulent
que je ne changerais pour rien au monde d’activité