#30640
bzo
Participant

On dirait que mon cerveau ne reconnaît plus les signaux de ma prostate? Je sens le masseur, je le sens appuyer sur ma prostate, j’ai des contractions et des mouvements involontaires tels que j’ai pu le décrire lors de mes meilleures séances, mais le plaisir qui y était associé n’est pas au rendez vous… c’est assez curieux.

je connais bien cela,
il faut trouver en toi la volonté, la volonté animale de vouloir à tout prix éprouver du plaisir,
ne pas te laisser faire,
impose ta volonté

concrètement, je laisse mon corps prendre les commandes,
j’ai pas mal écrit à un moment là-dessus,
le découplage du corps en action , la mise en veilleuse du moi pensant,
laissant un moi éprouvant, un moi ressentant en prendre la place

encore plus concrètement, je fais juste attention de bien laisser mon corps mener l’action,
le reste se fait tout seul à ce moment,
parce que le corps quand on lui laisse bien tout faire,
les sensations deviennent puissantes
et vont presque automatiquement chasser le moi pensant de notre tête
à partir du moment où on le laisse pas régir le corps,
où on le détache des actions de ce corps,
il est comme déraciné
et il peut être entraîné par le courant des sensations qui montent en torrent de toutes parts

impose ta volonté, ne te laisse pas faire,
peut-être as-tu des soucis qui te ramènent constamment à toi-même,
j’ai cela aussi, des tas de soucis pour l’instant
mais quand je commence une séance, tout s’envole comme par miracle
et je suis tout à mon plaisir

donc impose ta volonté, ta volonté de communier avec ton corps, de vivre ton plaisir,
fais bien attention dans ces moments où tu te sens détacher de tes sensations
de laisser ton corps mener l’action

tu sais bien aussi qu’en fait c’est le contraire qu’il faut faire,
quand j’écris de bien faire attention à laisser ton corps mener l’action,
c’est le contraire qu’il faut faire,
il faut faire attention à rien
et juste continuer d’être en action,
le corps va faire attention à ta place,
tu lui donnes l’occasion de prendre contrôle de ta capacité de concentration
et d’action

toi tu n’est plus qu’une éponge prêt à s’imbiber de tout ce qui monte comme sensations, comme plaisir