#30649
bzo
Participant

mon masseur a été mon meilleur ami ce soir, cette nuit

longue, longue séance, près de quatre heures,
je n’arrivais plus à m’arrêter, c’était plus fort que moi,
c’est comme si j’avais du plaisir qui coulait dans les veines,
j’en étais irrigué, je dépendais de lui pour respirer, pour continuer de vivre,
il me fallait cette intensité en moi constamment,
cette douce extase, cette langueur, cette caresse à l’intérieur

j’ai été très content de me rendre compte que les progrès réalisés ces derniers jours en aneroless,
se sont tout naturellement répercutés à ma pratique avec masseur aussi,
ainsi quand en même temps celui-ci s’enfonçait en moi
et que je pressais la base de ma verge au bout du pubis,
bougeant un peu les doigts dans la zone, pressant, frottant,
j’étais rapidement pris dans un vortex onctueux
qui m’entraînait toujours plus profondément en moi-même

tout n’était plus que caresses en moi, nectar soyeux, nectar frémissant, partout en moi,
en full mode liane lascive, je devais juste un peu me restreindre dans mes mouvements,
n’ayant pas la même liberté de bouger comme je veux à cause du masseur,
pour qu’il reste efficace

mais chaque fois qu’il s’enfonçait en moi,
qu’il venait appuyer avec insistance contre ma prostate
et que je me caressais le sexe, les couilles,
j’étais embarqué dans un tourbillon délicieux

je n’ai pas grand souvenir en fait de ces quatre heures,
juste de ces gémissements et de ces cris en continu
qui exprimaient l’extase tantôt vive, tantôt soyeuse à l’infini
qui habitait ma chair, qui semblait là à demeure

de temps à autre j’enlevais le masseur et continuais en A-less
mais ce soir était avant tout dédiée au masseur,
la fièvre du samedi soir avec sa hampe en silicone noir, habit de fête, habit scintillant,
nous avons dansé fiévreusement,
quelle douce ferveur, quelle douce frénésie,
je m’arrêtai de temps à autre, ne bougeant plus d’un poil,
pour sentir cette implosion qui semblait se répandre comme une traînée de poudre partout en moi,
je frissonnais souvent des pieds à la tête

les miracles existent,
c’est un miracle de chaque instant de vivre cela dans sa chair