…Suite (ne pas omettre de lire les 3 posts précédents)
Mardi dernier sur France info j’apprends qu’une équipe de chercheurs à permis à un paraplégique de remarcher (ou plutôt de faire quelque pas de façon assistée) grâce à l’implantation d’un stimulateur électrique dans le bas de la colonne vertébrale. Cette “prouesse” permet aux chercheurs d’avoir je cite : ” de bons espoirs pour réactiver via la stimulation électrique des fonctions corporelles que l’on croyait perdues”.
Cette information intéressante pourrai, si elle se confirme, valider l’hypothèse selon laquelle la connexion nerveuse entre le corps et le cerveau est une chose évolutive et qu’elle peut pour toutes sortes de raison se perdre, mais aussi et surtout se retrouver par la mise en œuvre des techniques adaptées.
Pour le sujet qui nous intéresse, je reste persuadé que la stimulation musculaire (qui je le rappelle est d’origine électrique) de la région pelvienne permet, à force d’entrainement, de reconnecter ou de connecter naturellement des fibres nerveuses jusque-là inactives, ou très faiblement actives pour des raisons purement fonctionnelles. C’est là que la stimulation électrique peut peut-être (mais je ne suis ni médecin ni scientifique) avoir un rôle à jouer pour aider certaines personnes à restituer des connexions nerveuses abimées par un entrainement musculaire ciblé. Il n’est pas certains que la totalité des sensations soient au rendez-vous, mais quand on lit les témoignages de ceux qui disent ne rien ressentir de physique et qui pourtant vivent des orgasmes corporels évidents (cf. CH313), et le témoignage de ceux dont les sensations sont tellement fortes et incontrôlable qu’il sont obligés d’arrêter (cf. @stéphane), il y a tout une palette de sensations qui je suis sûr sont accessibles au moins pour une partie, à tout le monde, et même ceux qui on subit des interventions chirurgicales. Mais le plaisir ne proviens pas de la charge électrique, mais de l’activation nerveuse qui résulte de la mobilisation musculaire induite par la stimulation électrique.
Bon ça reste hypothétique car je ne suis pas médecin. Mais personnellement, ce n’est pas moi qui suis allé chercher ces sensations. Je veux dire, je ne me suis pas réveillé un matin en me disant : bon, c’est décidé, désormais je pars en quête du super O. Non, ce sont elles qui peu à peu, par le hasard de la pratique du Pilate, et la stimulation électrique à but musculaire, sont venues me chercher. j’ai dû connecter mon cerveau à mon plancher pelvien, et tout s’est enchainé. Tout a commencé par des spasmes de l’abdomen, et des démangeaisons de l’anus. Signes aujourd’hui pour moi clairement liés à la prostate, sauf que les démangeaisons n’étaient autre que des débuts de fourmillements. Peut-être avais-je des dispositions psychologiques, liées à mon enfance ou mon adolescence, mais surement pas plus que tout un chacun. D’autant plus que mon cheminement est très progressif, comme beaucoup d’entre nous.
Bref, tout ça pour dire que, pour ceux que la faiblesse des sensations qu’ils ressentent décourage ou attriste, que tout espoir est permis quel que soit son point de départ., de ressentir peu à peu une augmentation de leurs sensations corporelles. Quel que soit son âge, tout ce qui est pris est bon à prendre.
Bon cheminement à tous !