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Andraneros
Modérateur

Bonjour @nikos. Vous nous disiez lors de votre présentation il y a trois ans :

je vais faire un bout de chemin avec vous vers les plaisirs de la prostate.
Votre retour sur le forum aujourd’hui nous montre que c’est plus qu’un bout de chemin. Votre fidélité est une belle récompense et nous vous en remercions.

Vous ajoutiez :

Jusqu’à maintenant, ma femme a toujours été moins gourmande que moi sexuellement et elle a du mal à en parler. Cette différence d’appétit est devenue franchement pesante au bout de quelques années. Alors je me suis dit que j’allais faire mes petites expériences en solo de mon côté. Rechercher le lâcher prise total, pleurer d’extase, retrouver un meilleur équilibre émotionnel plutôt que d’aller voir ailleurs. Attiser ma sensualité pour réveiller la sienne en douceur. Bâtir une sexualité dans laquelle nous nous épanouirons tous les deux telle est ma quête !

Je suis heureux de lire que vous avez su gérer « cette différence d’appétit » et qu’elle n’est pas un obstacle au développement de votre famille.

Vous nous dites aujourd’hui :

J’ai eu la chance de vivre hier une deuxième session pendant laquelle après un moment de fourmillements autour de la prostate, l’énergie s’en allait circuler du bas ventre par la colonne vers la tête sans se résoudre en HFWO comme souvent chez moi. C’était doux mais délicieux à en gémir et à me cambrer.
Je parle d’énergie pour ne pas parler d’orgasme. Je pense que mon blocage vient de là.
Je n’ai tout simplement jamais identifié comme tel le plaisir lié à un orgasme prostatique.

Vous avez pu constater, en lisant notre forum comme les autres forums spécialisés, que l’orgasme prostatique peut se vivre sous des formes très différentes de l’orgasme traditionnel avec éjaculation obtenu en stimulant le pénis. A la description de votre dernière session de massage prostatique, je pense que vous avez eu un orgasme. Si vous avez vécu un plaisir « doux mais délicieux à en gémir et à me cambrer » vous avez vécu un orgasme. Si vous n’avez pas éjaculé c’était bien un orgasme prostatique. Si vous n’avez pas ressenti de chute de votre excitation ni de votre envie de jouir c’était bien un orgasme prostatique.

L’orgasme et son éjaculation sont la manifestation « normale » dans notre culture de notre énergie sexuelle quand nous sommes très excités. Nous découvrons à l’aide de nos masseurs prostatiques que nous pouvons « diriger » cette énergie vers l’intérieur de notre corps, et non uniquement vers l’extrémité de notre pénis. Nous découvrons en progressant encore plus que nous pouvons la faire circuler dans tout notre corps. Vous pouvez donc parler d’énergie et d’orgasme. Votre analyse est bonne. Une partie de votre blocage vient du fait que vous n’avez pas encore accepté que votre expérience est bien un véritable orgasme, qui se présente avec des effets différents de ceux que votre conditionnement culturel attend.

Tel que vous le décrivez votre cheminement se déroule au mieux, à votre rythme. Il vous apporte toutes les aptitudes nouvelles qui accompagnent nos amis dans leur progression vers le super O’ :

Vouloir que cela dure le plus longtemps possible. Découvrir avec délice des zones érogènes de mon corps que j’ignorais jusque là, faire diversion et refuser que la session se termine. Le seul plaisir de se faire du bien compte plus que l’orgasme lui même. Lorsque les contractions involontaires arrivent redevenir passif et spectateur. Se vider de tout désir de conclusion. Ce qui arrivera alors sera encore plus doux.

Vous y êtes !

J’ai changé mon état d’esprit cet été quand à l’occasion d’une sieste j’ai découvert de plaisantes sensations A-less. Loin de mon masseur favori, seul et ivre de désir, après de douces caresses des tétons et quelques contractions subtiles des PC j’ai senti mes chairs avides d’un olisbos comme s’ouvrir et onduler à l’intérieur de mon bas ventre. Comme le sexe de mon amante se contractant autour du mien au sommet de sa jouissance. Femme et homme réunis dans un même corps. Une piste semblait s’ouvrir ici. C’était si agréable sans masseur. Ça devait être pas mal avec du coup. Petit changement d’état d’esprit dans lequel j’aborde mes sessions, grosse différence à l’arrivée.

Vous y êtes !

Après la rentrée, la première session avec aneros qui ne s’était pas terminée par un HFWO avait quant à elle été abordée dans l’état d’esprit d’un entraînement. Paradoxalement un jour sans, je n’étais pas au sommet de ma forme et je savais que rien ne se passerait sur le terrain du plaisir prostatique… j’avais juste envie de me détendre en jouant avec un aneros… J’ai bien fait… j’ai ressenti ces mêmes fourmillements localisés se propager verticalement dans mon corps sans se résoudre autrement que par des étincelles dans les yeux derrière mes paupières closes.

Vous y êtes !

Je suis impatient de lire la suite de votre témoignage @nikos. Bon cheminement.