#31527
bzo
Participant

toujours plus cette sensation de se faire l’amour,
toujours plus cette sensation de chair heureuse, de chair épanouie,
ce féminin en moi, de plus en plus libre, de plus en plus expressif,
je me serre entre mes bras, je me caresse, et c’est une mer de frissons qui m’envahit,
une chaleur tellement douce, une chaleur tellement pénétrante

le désir a déréglé ma chair, a envahi tous mes membres, tous mes organes,
je n’étais plus que frottements, râles, volupté débridée,
je ne sentais plus les différentes parties de mon corps
elles étaient confondues en des nappes tellement denses de sensualité vibrante,
de torrents lascifs qui allaient et venaient de tous côtés,
que je ne reconnaissais plus rien en moi,
je n’étais plus qu’une masse heureuse, enivrée, difforme,
qui bougeait n’importe comment, faisait n’importe quoi, juste laissait parler son désir