#31540
lucky
Participant

Coucou,

Ben il y a un moment où j’ai laché prise !

En ce moment, je me fais un film :

– Lorsque j’étais en psychanalyse, il y a 30 ans de cela, ma psy avait fait une intervention au sein de son école de formation que je fréquentais aussi puisque je me formais aussi. Je ne la croisais pas puisque nous n’habitions pas à côté. Son intervention était importante, et elle a été publiée au mensuel de l’école. Son titre était : ” Un cas d’hystérie masculine.”
Le cas, c’était moi. L’intervention était intéressante parce que c’était rare, l’hystérie masculine. Et aujourd’hui je ris, parce qu’elle n’était pas masculine, l’hystérie. Elle était féminine. Et là ce n’est plus rare du tout. Car j’étais déjà une fille.
A cette époque, ni moi, ni ma psy ne connaissaient la fille en moi.

– Toute cette jouissance qui surgit avec la libération de mes contraintes, puis la découverte de l’orgasme prostatique et des autres orgasmes à la suite, ce plaisir qui se met en place au fond de mon ventre et qui devient globalisant… Et c’est tellement physique ! Comme la jouissance d’une fille.

– La fille d’une amie raconte que suite à un mal de ventre, elle est allée faire une échographie. Et là, on lui a trouvé 2 vagins et 2 utérus fonctionnels. Ce n’est pas vraiment sympa d’avoir ça, mais bon c’est comme ça. J’espère qu’elle s’en accommodera. Et si j’avais aussi dans le fond de mon ventre un utérus et un vagin.
Si j’étais hermaphrodite. ( Sujet du film ! N’importe quoi ! Mais je vais aller vérifier quand même ! )

En fait cela montre une chose. C’est que la sensation féminine dans mon corps ne peut être que physique car c’est du corps que je sens. Et c’est bien ce à quoi ma psychanalyse s’est confrontée, elle n’a jamais pu questionner cette sensation. Elle m’a permis d’élaborer beaucoup et a amélioré sérieusement ma vie, mais sur ce sujet là, elle n’était pas compétente.

Bisous
Julie