#31615
bzo
Participant

comme j’ai été entraîné loin encore ce soir,
tellement loin
mais tellement loin,
dans ma chair, il y a des galaxies lointaines,
des galaxies lointaines à des années-lumière dans ma chair

je me suis laissé dériver par mes caresses, par mon corps en mode liane lascive,
j’étais dans le fond d’un canoë, chaque mouvement de rein, chaque contraction
m’entraînait toujours plus loin,
ici il n’y a plus que de la volupté, de l’extase,
des courbes sensuelles qui nagent lentement qui emplissent le cerveau, le corps, l’âme

cher @epicture,
je te remercie d’avoir mis en avant cette phrase sur un phénomène de libération
que je ressentais en moi
car c’est tellement cela, de soir en soir
il y a quelque chose qui se libère de plus en plus en moi,
toi tu appelles cela la vie,
moi, j’appelle cela le féminin en moi,
mais les forces vives de la vie, les forces les plus secrètes en nous, en toute chose vivante,
sont peut-être juste féminines

quoi qu’il en soit, cela se libère et c’est tellement bon à ressentir,
c’est comme si des vannes s’ouvraient, des digues s’évanouissaient,
libérant de flots de volupté, de sensualité, libérant mon corps, libérant mes mouvements, mes gestes,
c’est une danse tellement sensuelle en moi, une danse de vie,
un chant tellement somptueusement lascif et libératoire,
une célébration dans ma chair, un rut immense et généralisé de toutes mes cellules,
un tam-tam orgasmique,
extase et volupté, comme ces deux mots me vont,
ils me vont comme un gant,
autant que l’expression, se faire l’amour

je vous embrasse,
que votre nuit soit lubrique et déchaînée