#31762
bzo
Participant

ce soir encore j’ai vécu des moments tellement magiques

quel autre mot utiliser que magique
pour exprimer un pareil bonheur dans la chair?
une telle richesse, une telle intensité?

je dois un aveu, surtout par rapport à toi, très cher @epicture,
j’ai recommencé à manipuler mes bijoux de famille avec les doigts,
maintenant que toute l’action se passe au ralenti,
avec des gestes tellement lents, des mouvements tellement lents,
quasi à l’arrêt parfois,
je parviens, aussi intense soit-il le flux d’ondes mâles ainsi éveillé
à bien l’intégrer au reste, au flux général des sensations,
des ondes qui me parcourent dans tous les sens,
le mariage avec les vibrations provenant de la prostate se fait sans faille

j’ai aussi gardé les yeux ouverts tout le long de la séance,
j’aime définitivement plus pour l’instant ce plaisir très extériorisé ainsi obtenu,
cette sensation de faire partie du monde environnant
tout en étant emporté par le plaisir, la chair tellement ivre,
il y a ainsi toujours la sensation d’être là parmi les objets, chevauchant follement,
cet univers d’habitude si hermétique, si clos, si inerte,
semble se mettre au diapason par moments, se mettant à vibrer et à frissonner,
je me sens contagieux au plus haut point
là avec ma chair en fleur, avec moi béant comme un volcan éructant,
ayant changé momentanément de sexe,
en rut, en extase, épanoui avec comme un arc en ciel dans ma chair en fête,
je me répands vers l’extérieur,
mes entrailles se répandent, mon sang se répand, mes yeux se répandent,
la volupté comme un sperme de lumière frissonnante et de chaleur onctueuse,
monte en moi de toutes parts,
inonde, déborde et éclabousse tout ce qu’il y a autour pour l’instant,
je la vois couler à grosses gouttes sur le meuble en face,
un jet y est parvenu il y a quelques instants

yeux fermés , on est coupé du monde, on goutte in petto, dans son for intérieur,
c’est un voyage à l’intérieur de soi, plus feutré, on nage comme un dauphin dans son corps,
on plonge, on remonte, on replonge, on descend dans ses abysses,
c’est autre chose définitivement

j’aime alterner,
cela faisait un certain temps que je ne l’avais pas fait