#31774
bzo
Participant

inouïs, inoubliables moments d’abandon,
les bras rejetés en arrière de ma tête, les reins cambrés, le corps ondulant,
les jambes se frottant l’une contre l’autre, les poils s’emmêlant,
pressant au passage mes bijoux de famille,
du nectar onctueux, du nectar chaud et frémissant partout dans mon bassin,
partout dans mon corps par vagues

toute cette volupté, c’est trop, cela devient de l’extase, la volupté par quantité pareille,
toute ma chair en est tellement imbibée,
mon cerveau, mon sang,
jusqu’au plus profond de mon être une telle langueur sensuelle m’a envahi,
je me sens emporté vers des rives lointaines,
les vagues me déposent sur la plage, je suis nu, face au ciel,
des mains invisibles me caressent de partout,
des langues s’insinuent partout, me lèchent sans fin

le soleil là-haut, le ciel, je leur suis offert sur un autel,
une grande fête vaudou, le tam tam inlassable des vagues,
je suis envahi de félicité,
la douceur sauvage des guerriers de l’amour, quelle danse,
quelle délicieuse frénésie dans mes cellules,
j’ai l’impression d’une immense orgie païenne, cela copule de tous côtés en moi,
chacune de mes cellules semble pénétrée, labourée,

je me caresse langoureusement, passionnément,
ce corps comme il aime cela,
ces mains d’homme qui le parcourent,
qui explorent chaque vallon, chaque échancrure, chaque faux-plat,
je glisse mes doigts dans mon anus-pussy, je les enfonce aussi fort que possible
en écartant bien les jambes tout en faisant monter une contraction,
cela provoque comme une éruption généralisée qui vient exploser dans mon cerveau,
ma tête explose en un bouquet pyrotechnique

derrière mes yeux, il n’y a plus rien
que du plaisir par vagues conquérantes qui ont envahit la place,
je me caresse un peu le bord des couilles au passage,
installe les doigts sur le pubis, touchant légèrement la base de mon sexe
et laisse monter à rythme régulier des contractions
qui vont se charger de bouger tout cela

lente pénétration, chaque coup de rein m’arrache des cris, des gémissements,
une déchirure chaude à chaque fois par où s’engouffre
des douces ailes par milliers battant de tous les côtés,
et du miel chaud caressant, enveloppant,
j’écarte bien les jambes pour sentir encore plus profondément en moi l’engin,
comme il racle tout, comme il frotte tout, sur son passage

je me laisse toujours plus aller, j’ai vraiment l’impression de n’être plus qu’un pantin,
un pantin manipulé, caressé, pressé, pénétré de toutes parts,
comme c’est bon de ne plus être qu’un jouet sans volonté entre les mains du plaisir