#31887
bzo
Participant

c’est peut-être juste,
c’est peut-être juste le rewiring après des mois et des mois
qui est arrivé à son terme,
un rewiring adapté à mes besoins,
un rewiring adapté à mes besoins bien précis,
un rewiring adapté au récit sexuel que je voulais me raconter,
un rewiring adapté au récit sexuel que je voulais me raconter avec mon corps

le fait est que désormais la moindre petite caresse, le moindre geste,
accompagné d’un léger effleurement de mes parties génitales par mes cuisses,
me fait hurler, me fait délirer de plaisir,
m’emplit d’un torrent de volupté tellement délicieusement effectif, tellement effectivement délicieux,
je bouge un peu, les doigts continuent leur parcours,
mes cuisses continuent leur danse , enlacées étroitement à mes bijoux de famille
et les nuances évoluent, changent constamment, toujours d’une finesse et d’une précision incomparables,
imprégnant tellement vivement tout mon être

désormais la seule ombre au tableau que je pourrais trouver à ces instants divins,
c’est que mes voisins finissent par me faire une remarque malgré l’épaisseur des murs,
mes gémissements , mes cris sont constants et hauts, sonorités langoureuses,
chargées comme des mines sonores, dégoulinant du plaisir que je vis

je pourrais rester ainsi des heures,
juste à me caresser le corps au hasard
et laissant mes cuisses et mes parties mener leur chorégraphie langoureuse là en bas,
cela change constamment, les sensations semblent avoir des nuances à l’infini,
cela s’intensifie au fur et à mesure des minutes,
progression irrésistible,
le plaisir m’agite lascivement, me convulse lascivement, me tord lascivement
m’emporte comme un fétu de paille lascivement
et pour l’instant , à chaque fois cela s’est terminé , par ce que j’appelle, un super O au féminin,
c’est-à-dire une douce, une voluptueuse explosion dans ma chair, dans tout mon être,
qui m’éclate, qui me disperse aux quatre coins de la chambre

après il me faut de longues secondes pour récupérer mes esprits
tout semble noyé, paralysé, par la langueur, en moi
par l’intensité de ce qui vient de se passer dans ma chair,
par l’intensité de ce qui vient de passer dans ma chair