#31922
bzo
Participant

quelle séance encore hier soir,
j’ai été emporté, roulé, roulé comme un fétu de paille par des vagues soyeuses,
c’était épique, c’était unique, c’était magique

je m’arrêterai là , si je n’ai pas écrit hier soir immédiatement après mes ébats
comme je le faisais si souvent avant
et que je ne fais plus depuis une dizaine de jours,
c’est que je ne me sens plus capable avec les mots de donner à voir, de retranscrire assez fidèlement
ce qui m’arrive désormais durant ces moments de corps à corps amoureux avec moi-même,
de cette puissance inouïe qui semble s’être libérée ,
de cette puissance inouïe et si douce à la fête en moi,
à la fête dans ma chair d’une façon si totale, si complète

qu’est-ce qui s’est passé,
qu’est-ce qui a fait que tout d’un coup toutes les soupapes se soient ouvertes en moi?
j’en ai touché déjà un mot plus haut, j’ai évoqué le rewiring,
je vais essayer d’affiner tout cela,
à défaut désormais de pouvoir produire ces petites scénettes sexuelles
que j’aimais tellement composer à chaud après mes ébats

le rewiring, donc, j’ai ma théorie là-dessus,
je crois qu’il ne cesse jamais, qu’il évolue sans cesse en nous,
ainsi si on arrête un certain temps, tel un athlète de haut niveau,
il nous faudra une période pour retrouver nos sensations, nos automatismes

le rewiring est vivant en nous, il fait partie de notre évolution,
ainsi quand il y a un bon mois,
la dernière pièce majeure de ma technique s’est mise en place,
à savoir un ralentissement des gestes, des mouvements,
une lenteur langoureuse, voir des arrêts complets pendant de longs instants
pour déguster, se sentir submergé,
tout cela permettant à ce que j’appelle, la grande oreille, d’être bien en place,
une écoute optimisée de ce qui se passe en nous,
la moindre sensation résonnant avec une acuité précise, vive
comme dans un immense hangar où le moindre bruit va résonner, être amplifié
et pourra s’entendre à la ronde

aujourd’hui je n’y pense plus, c’est parfaitement intégré,
mon corps contrôle à nouveau totalement le rythme, la vitesse,
de mes gestes, de mes mouvements, de mes caresses, de mes contractions, etc,
il a parfaitement assimilé cette lenteur assumée, ces ralentis interminables
et même si cela s’accélère de temps à autre,
qu’il y a des moments de frénésie, des galops,
c’est jamais bien longtemps,
le rythme général est lent, lascif à souhait, permettant d’être bien à l’écoute,
totalement à l’écoute de ce qui s’éveille en moi

le terrain ainsi était devenu favorable pour que le rewiring évolue soudainement très fort
et me permette d’avoir ce décuplement des sensations,
comme si tout d’un coup, toutes les soupapes s’étaient ouvertes
et que les sensations semblent avoir acquis une puissance sans limites