#31951
Ch313
Participant

Une séance inhabituelle.
Ma compagne s’absentent ce matin pour une heure, c’était prévu.
Alors je profite de ce temps de solitude, j’installe quelques serviettes sur le lit et je m’étends après m’être déshabillée. Je pensais risquer un squirte intense !
À peine quelques secondes et dès la première inspiration qu’un spasme me fait sursauter.
Je n’ai pas le temps de me raccrocher à mes pensées que c’est mon corps qui prend le pouvoir, les commandes. Une déferlante de chaleur me parcoure de la tête aux jambes comme une foudre qui me transperce, je me cambre en hurlant, jambes écartées tétanisées, totalement ouverte à la pénétration de mon Pierrot, je crie, je pleure sans qu’aucune cellules de mon corps ou de mon cerveau ne soit capable de résister à cette explosion.
Mon vagin redouble de chaleur, mes lèvres sucent mon amant, je dégouline mes cuisses sont brûlantes. Mon bassin va et vient frénétiquement, saute sur le lit d’une violence qu’il n’a encore jamais connu. J’halète, je crie, j’éructe en puissance. Je ne me connais plus.
Mes cuisses battent l’air, mes genoux se cognent comme pour faire des bravos.
Ma respiration est totalement désordonnée, je m’étouffe, je m’étrangle dans mes cris.
Elle reste bloquée des longues secondes, je suffoque de très longues secondes totalement tétanisée. Le monde tournoie. J’ai pris mon sexe dans ma main, c’est Pierrot que je suis entrain de caresser, longuement pour l’attirer entre mes seins. Je sens sa chaleur et sa montée en jouissance. Je le sens jouir et j’en jouis tout de concert. Alors j’insiste plus frénétiquement et la jouissance recommence encore et encore.
Les spasmes s’enchaînent mon bassin va et vient de plus en plus fort, je n’arrête pas de gémir, mes cuisses et mes jambes tremblent dans des mouvements désordonnés.
Je le dirige entre mes lèvres, sentir son gland glisser , s’enfoncer en moi, je le sens continuer à jouir, à me réchauffer encore davantage. Je deviens brûlante, mon vagin le serre très fort, je sens ses tremblements ses sursauts qui me transpercent. Je me cambre en criant. Ma respiration se bloque jusqu’à l’évanouissement,
C’est la confusion totale.
C’est la fusion ultime, intime, dans une implosion cosmique.
Je retombe complètement désarticulée, désarçonnée, flottant dans l’éther, comme inerte.
Quelques minutes pour que mes esprits reviennent. Je suis totalement épuisée.
Il me faut encore quelques minutes pour que puisse bouger, il est temps de ranger mes affaires. Et je découvre que je n’ai rien mouillé.

Ce soir en m’endormant, je sens encore ma chatte chaude comme si ma vulve gardait la mémoire de mon sexe en elle. Je sens mon visage détendu, souriant, celui d’une femme comblée.

Voilà, Pierre vous a conté le dernier voyage de ses amants.