#31960
bzo
Participant

belle séance d’une heure et demie environ,
long et lent crescendo,
quand la tension sexuelle en vous augmente comme cela très progressivement,
votre séance devient vraiment un voyage, une épopée,
un lent et délicieux décollage où vous vous sentez peu à peu prendre de l’altitude,
c’est tellement grisant

avec chaque variation d’un geste, d’un mouvement, aussi infime soit-elle,
je ressens désormais la sensation qui change parallèlement,
cela fait un flot continuellement changeant de sensations, un kaléidoscope de nuances,
une féerie tournoyante en moi qui varie sans cesse,
il n’y a quasiment plus moyen ainsi d’obtenir la même combinaison
tellement mon écoute s’est développée,
mon acuité à tout ce qui se passe en moi
et que je perçois la plus infime nuance provoquée
par un geste qui s’accélère ou ralentit, une main qui presse un peu plus fort,
une contraction qui remonte avec plus insistance,
tout cela forme un flot de combinaisons de sensations variant à l’infini

trois façons d’éveiller le plaisir dans mon bassin,
avec toujours les contractions, c’est une constante,
elles sont le coeur battant de ma pratique,
ma prostate entre en vibration grâce à elles,
elles sont l’équivalent du masseur, des mouvements de celui-ci
mais en beaucoup plus riche, beaucoup plus varié

d’abord la danse des cuisses avec mes parties génitales,
celles-là en bas, elles ne se lassent pas de s’enlacer,
de se frotter les unes contre les autres,
quelle volupté elles éveillent, quel océan de volupté m’envahit, vague après vague

les doigts farfouillant dans mon A-pussy,
sans lubrifiant, ni crème quelconque désormais,
cela racle plus, cela bouge moins et moins vite
mais il y a comme une puissance de suggestion qui reste intacte,
délicieux moments d’aller ainsi touiller là-dedans

et puis bien sûr les doigts, la main au contact de mes bijoux de famille,
j’ai déjà longuement décrit les effets, instantanés,
de la verticalité, de l’explosivité, de l’animalité, en veux-tu, en voilà,
sensation immédiate, puissante de coït, de rut

le problème jusqu’ici, c’est que c’est irrésistible par moments
et à d’autres moments j’ai l’impression
d’un éléphant dansant sans aucun égard dans un magasin de porcelaine,
cela a tendance à devenir envahissant et puis étouffant toute finesse, toutes les nuances,
plus de kaléidoscope des sensations,
juste des montagnes russes de plus ou moins même teneur

mais cela semble se résoudre,
il semble qu’à force d’expérimenter dans tous les sens,
je sens parvenu à trouver la place de cette façon d’éveiller le plaisir
sans que cela déséquilibre la séance, l’alourdisse irréparablement en bout d’un certain temps,
l’exploiter pour ces qualités et même parviennent à varier aussi le ressenti durant ces moments

d’abord j’ai repris un peu le contrôle du rythme de la séance,
ou au moins je continue à laisser faire mon corps
mais je surveille le rythme général attentivement
et force mon corps à ralentir si c’est trop rapide,
c’était une des clefs pour une intégration réussie,
jusqu’ici je m’étais pas rendu compte que le rythme s’accélérait trop
du à l’explosivité immédiate du ressenti dès qu’il y a contact entre mes doigts et mon sexe, mes couilles,
cela s’accélérait donc,
la grande oreille tendu vers l’intérieur devenait moins efficace
et je perdais la possibilité de goûter aux nuances

je me suis forcé à ralentir donc
et cela a tout de suite payé, j’ai commencé à ressentir
que même dans les moments tellement sauvages, tellement coïtaux
de ces contacts, il y avait aussi des tas de nuances

le second paramètre qui m’a permit d’enfin obtenir une intégration très satisfaisante
ce soir et hier déjà aussi,
c’est le type de contact que je m’autorise désormais,
plus de frottements, plus de mouvements des doigts,
ceux-ci arrivent dans une certaine position,
j’en ai quelques unes que je favorise tout particulièrement
comme un doigt de par et d’autre de la verge,
pressant aussi le pubis
ou alors toute la main glissé du côté droit entre les couilles et la cuisse,
ou encore la main descendant encore plus loin , sous les bourses,
pressant le périnée, un doigt venant presser contre l’entrée de mon A-pussy, voire entrant légèrement

une fois la main en position, elle s’immobilise complètement,
tous les mouvements, les frottements dans la région
seront assurés par les contractions qui remontent ou les mouvements des cuisses ou du bassin,
les sensations émanant ainsi de mes parties génitales semblent plus concentrées, de meilleure qualité,
beaucoup plus à même d’être assimilées au flux général,
dès que les doigts se mettent à bouger, je me suis rendu compte,
il y a un effet “éveil sexuel” de mes parties génitales, des sensations péniennes
alors qu’avec la méthode décrite,
ce sont des ondes mâles à “l’état pur”
beaucoup plus à même d’être exploitées dans le cadre de ma séance,
enfin c’est comme cela que je le ressens en tout cas

ah aussi, je m’autorise beaucoup plus de contacts avec mes génitaux
quand je suis assis, debout, durant mes micro-séances,
là je trouve cela va tout à fait bien avec,
il s’agit en trois, quatre minutes, voire moins,
d’éveiller le plus de sensations possible, d’être emporté par le plaisir le plus violent possible,
un “fuck” avec moi-même, bien bestial, sur le coin d’une table ou à même le sol
ou dans mon fauteuil devant l’ordinateur,
les jambes bien écartés comme pris sans ménagement

cependant j’envisage de développer des séances hors du lit au plus long cours,
avec des contacts aussi retreints qu’au lit,
car à côté de ces moments très courts de corps à corps très animal, en rut total,
debout, assis ou par terre,
j’ai envie d’essayer de développer des séances hors du lit qui durent plus longtemps,
10, 15 minutes, voire plus, on verra

au lit, c’est autre chose, ce sont des voyages au long cours,
au-delà du plaisir immédiat dans la chair,
de ce extraordinaire carrousel des sensations sans cesse changeantes,
j’essaie d’atteindre des rivages lointains,
j’essaie de vivre des communions hors du temps et de l’espace en moi-même,
bref ce ne sont pas des orgasmes que je cherche
mais avant tout ces longues extases dans la chair,
cette sensation de félicité, d’épanouissement
et ces images si extraordinaires qui parfois naissent dans ma chair,
comme une fois ce pont suspendu dans la lumière
qui semblait se prolonger hors de moi